Le réalisateur et journaliste Eduardo Febbro a couvert l’actualité en Amérique latine et au Moyen-Orient pendant plus de deux décennies. Reporter de guerre, il a consacré les dernières années de sa vie à remonter les réseaux de narcotrafiquants au Mexique, en Colombie et aux États-Unis. Son ultime œuvre cinématographique, Si tu tues, appelle-moi, met en lumière l’une des régions les plus touchées par le trafic de drogue, l’Amérique latine.
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“On ne fait pas ce métier pour défendre des nonnes ou des saints, on est devenus avocats pour défendre des criminels.”
Tout au long de sa vie, Pablo Escobar, narcotrafiquant colombien, a eu un seul et unique avocat : Gustavo Salazar. Ils ont créé une relation exclusive qui témoigne de la complicité et de la confiance instaurées entre avocats et trafiquants.
Gustavo Salazar, avocat de Pablo Escobar
Les narcotrafiquants ont le soutien tacite des institutions : d’après le documentaire, au Mexique, on compte plus de 400 000 morts en 10 ans, sans compter les dizaines de milliers de disparus. Pourtant, seuls 3 % des dossiers classés comme des dossiers de crimes organisés vont devant un juge. Ainsi, Eduardo Febbro n’hésite pas à témoigner de la corruption politique, policière et judiciaire, bien ancrée en Amérique latine.
Pour découvrir le rôle des narco-avocats, caché et obscur, rendez-vous sur France 2 le mercredi 29 novembre prochain à 00 h 15.
