Seb au Kirghizistan : 4 choses à retenir sur cette aventure de maboul

Vous connaissez le kök-börü ?

Seb au Kirghizistan : 4 choses à retenir sur cette aventure de maboul

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Par Julie Morvan

Publié le

"On protège ce qu’on aime, et on aime ce qu’on connaît."

Dimanche, Seb a publié son 2e documentaire sur YouTube : un périple à travers le Kirghizistan. Des paysages à couper le souffle, des troupeaux de chevaux au galop, de mystérieux glaciers encore jamais cartographiés… Bref, si vous ne l’avez pas encore maté, foncez, c’est un régal pour les yeux – et les oreilles :

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Outre la découverte du lac Merzbacher et du glacier Inylchec, on y apprend aussi plein de petites anecdotes croustillantes et savoureuses qu’on vous a compilées juste ici :

L’histoire la plus loooongue du monde

Au début de son périple, Seb nous fait découvrir les Manaschis. De grosses restas au Kirghizistan car elles dévouent leur vie à raconter l’histoire du pays. Plus précisément l’épopée de Manas, le héros unificateur de la nation.

C’est très – trèèèèès – long : un Manaschi a déjà battu un record en passant 124 heures à chanter ce récit. Soit cinq jours d’affilée à raconter une histoire, seul, sans accompagnement musical. En 2009, cette pratique a même été inscrite par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

RIP les chèvres

Vous connaissez le football, OK super, mais est-ce que vous avez déjà entendu parler du “kök-börü” ? C’est un sport traditionnel nomade où deux équipes à dos de cheval doivent marquer des buts… avec une carcasse de chèvre décapitée. Ah oui, et après on la déguste au dîner. Là encore, cette pratique est inscrite par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Le PQ optimisé

Au bivouac, on découvre une variété de rouleaux de PQ sans trou. Compact, moins pratique aussi, certes, mais quand même vachement plus optimisé : moins de trous, ça fait plus de feuilles. Pas bête. De quoi mériter son inscription au patrimoine culturel immatériel de… non, pas cette fois, déso.

Plic ploc, un bruit qui fait froid dans le dos

Les glaciers c’est super, mais le problème, c’est que ça fond. Quand il fait beau, c’est top pour le moral mais beaucoup moins pour l’exploration, parce que le soleil liquéfie tout. Résultat, quand on commence à entendre des gouttes tomber autour de soi, c’est très mauvais signe. “Une chute de pierres, t’es mort”, résume Seb. Un “plic ploc” n’a jamais été aussi fatal.

Les glaciers ne sont pas que les thermomètres naturels de la Terre, ce sont aussi les premières victimes du réchauffement climatique, explique le glaciologue Hugo Jomier à Seb. La moitié des glaciers du monde pourrait disparaître d’ici 2100. Une fois qu’on comprend cela, on a de meilleures armes pour les protéger. Parce qu’on protège ce qu’on aime, et qu’on aime ce qu’on connaît.