Pour la journée de la lose, on a compilé les pires (et meilleures) loses de notre rédaction

Presque pas d'anecdotes de caca

Pour la journée de la lose, on a compilé les pires (et meilleures) loses de notre rédaction

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Par Pharrell Arot

Publié le

Dents cassées, dates foireux et fruits interdits.

Ce mardi 25 avril, c’est la journée de la lose. La lose, le petit échec, le raté splendide… On les connaît tous à échelles diverses. Certains ont décidé d’en faire leur fonds de commerce, de raconter comment l’échec est avant tout une occasion de rebondir, de se réinventer, de comprendre la vie. Chez Konbini, nous avons décidé de célébrer la lose pour la lose, celle qui ne nous permet pas forcément d’apprendre des trucs utiles pour notre futur, mais qui nous rassemble tous.

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Qui dit lose, dit bonnes anecdotes de lose. D’abord, j’ai demandé à notre audience de nous en raconter, mais les réponses de type “Oh, la pire lose, c’est d’être journaliste chez Konbini” ont eu raison de mon entrain. J’ai donc préféré demander à mes chers collègues leurs loses, plus ou moins intimes, compilées ci-dessous pour exorciser, en rigolant, ces moments où on s’est tous sentis très cons.

Lourose :

Un matin, j’avais un rendez-vous super important. En partant, j’ai coincé mon haut dans la porte d’entrée de l’immeuble de ma pote chez qui j’avais dormi, je ne connaissais pas son code et elle ne répondait pas au tel. Je suis restée 15 minutes coincée dans la porte avec les gens dans la rue qui me regardaient. J’ai raté mon rendez-vous.

Anonyme :

Une fois, j’étais trop, trop contente de rentrer chez moi à 15 heures, mais j’ai fait tomber ma clé dans le trou de l’ascenseur alors j’ai fabriqué un outil avec un cintre et des pics à brochette en bois, tout ça pour que les clés retombent directement une seconde fois. Je suis rentrée chez moi à 21 heures. Bon et sinon, une autre fois j’ai placé ma batterie de vélo électrique deux fois dans la même semaine sur le vélo de quelqu’un d’autre que j’ai dû appeler, deux fois, pour la débloquer.

Marjorie :

Juste aujourd’hui, je viens de récupérer un colis Vinted en sortant du bureau, il ne rentre pas dans un sac, il est lourd et un peu cassé, donc galère pour mon trajet de retour. Mais surtout, je viens de capter que c’est littéralement le pire emballage Vinted qu’on puisse avoir : un carton de couches Tena.

Gabrielle :

Je fais du skate et ça implique des risques tels que se casser des os. Je me suis cassé la cheville deux fois : la première fois le 28 août 2021… et l’autre fois… le 28 août 2022… La même cheville, le même jour et je portais aussi le même pantalon. Je n’ose plus le porter, maintenant.

Barbara :

On voulait aller à Disney avec des amies et comme des rats, on avait acheté nos billets sur Internet. On arrive sur place, toutes contentes de passer une journée là-bas, on arrive aux portiques et là : les billets étaient des faux. On a perdu 120 balles et on a fini notre journée à Disney Village, vraiment la lose.

Madi :

Ce week-end, je suis allée chez ma mère et j’ai récupéré des vêtements dont un legging que j’aime beaucoup. J’étais très contente à l’idée de porter ce legging aujourd’hui, mais ce matin, je me suis rendu compte que j’avais beaucoup grossi. Je force quand même pour rentrer dedans. Dans la matinée, assise à mon bureau, j’entends un crac. Eh oui, mon legging s’est déchiré à la raie de mes fesses. Je veux décompresser à l’aide d’une cigarette dehors. D’un coup une goutte peinture jaune/verte tombe du ciel, sur ma cuisse. Je la touche, ébahie : c’était une merde de pigeon.

Harmony :

22 novembre 2016, je fais défiler mon feed Facebook (car c’était encore cool) et je tombe sur un post de ma cousine. Il s’agissait d’une photo de ma grand-mère avec la légende “Je penserai toujours à toi”. J’ai appris entre deux mèmes et vidéos people le décès de ma grand-mère. La famille, d’ailleurs, j’en ai perdu toutes les photos parce qu’une fois, j’ai oublié le disque dur familial et un ordi portable dans un bus en retour de soirée. On ne les a jamais retrouvés.

Lucie :

Une fois, je pars avec toute une équipe de tournage du jour au lendemain à Madrid pour interviewer Benzema. Les billets d’avion coûtent une blinde, c’était en plein été, et je laisse mon fils de six mois à la maison pour la première fois. Arrivés sur place, on a poireauté toute la journée et Benzema n’est jamais venu.

Hugo :

À sept ans, j’accompagne mes parents à un mariage. Au vin d’honneur, les mariés déballent les cadeaux. Avec d’autres enfants, on s’amuse à jouer à la “corrida” avec les emballages. Je me télescope avec un certain Adam, je me casse une dent et lui prend quatre points de suture. On a niqué l’ambiance du mariage. Big up à la mutuelle et à mes parents Isabelle et Laurent d’avoir sponsorisé une nouvelle dent une quinzaine d’années plus tard.

Fran :

La semaine dernière, Brioche, mon caniche toy [extrêmement petit et mignon, ndlr] m’a cassé mes lunettes en me foutant un coup de boule.

Lou-Anna :

Au ciné, hier, un couple n’arrêtait pas de se rouler des grosses pelles. L’amour un peu gluant. En partant, ils ont renversé tout leur pop-corn sur moi.

Lise :

Sur une plage déserte en Colombie avec deux copines, on marche longtemps le long de nombreux arbres. Un panneau vert indique un nom latin : “Hippomane mancinella”. Des petites pommes vertes poussent à foison et sont tombées sur le sable. On goûte, ce n’est pas très bon, mais on ne se demande pas pourquoi aucun animal n’a grignoté les fruits, ni pourquoi personne ne les ramasse. On a commencé à se poser des questions quand ça piquait de plus en plus dans la gorge et qu’un panneau rouge indiquait cette fois : “Peligro. Arbol toxico”. Google est notre ami, on a découvert que l’arbol de la muerte, de son nom courant, étouffait ceux qui le mangeaient, rendait aveugles ceux qui s’abritaient sous ses branches et était connu comme ayant “causé la mort de Christophe Colomb et de son équipage de 1 500 hommes”. Stupides colons.

Simon :

À 17 ans, j’ai passé un week-end jeunes organisé par une association dans une espèce de grand gîte sur plusieurs étages. Je suis parti aux toilettes et je suis resté bloqué. J’ai essayé d’escalader en montant sur les toilettes et je les ai cassées. C’était le soir donc j’ai fait comme si de rien n’était et le lendemain, au réveil, on s’est rendu compte que ça avait tout inondé. En fait, les WC étaient à l’étage, l’eau a descendu les escaliers pendant une bonne partie de la nuit et ça a fait un immense dégât des eaux partout. Le pire dans l’histoire, c’est qu’après avoir essayé d’escalader, j’ai réussi à rouvrir la porte des WC assez facilement donc échec de A à Z.

François :

Avant, je bossais pour un autre site Internet qui fait des classements, on a reçu une invitation Roland Garros pour faire de la tyrolienne du 2e étage de la tour Eiffel. J’ai tanné toute la boîte pour y aller. Résultat, on m’y envoie solo pour faire une story.
Sur place, il y a quelques célébrités de la TV française mais rien de bien fameux. On me fait monter au 2e étage de la tour. J’arrive avec mon groupe et je vois que le départ de la tyrolienne est un plongeoir de cinq mètres de long situé au-dessus du vide. J’appréhende. On me fait monter sur le plongeoir et là, je me chie dessus, je descends directement et laisse passer les autres, les plus courageux, en ajoutant que je passerai à la fin et qu’il me faut du temps pour me mettre dans l’ambiance. Dans ma tête, c’est mort, jamais je ne remonte sur ce plongeoir. Alors en attendant, je regarde les autres. Et là, un autre groupe arrive et parmi eux, Laurent Baffie, complètement torché. C’est la 3e fois qu’il passe et à chaque tour, il est de plus en plus ivre. En attendant son tour, il me voit solo à poireauter et il vient me parler. Il a passé 10 minutes à tenter de me convaincre de faire de la tyrolienne. Voilà, mon fait d’armes, c’est que Laurent Baffie, ivre, a essayé de me convaincre de faire de tyrolienne du 2e étage de la tour Eiffel.

Une autre fois, pour faire genre que je n’étais pas intéressé par une meuf, je suis allé à un date en jogging. EN JOGGING. La meuf est sortie de chez elle en superbe robe hyper-classe avec talons et tout. Moi, j’étais en joggo avec mes baskets sans semelles, il ne me manquait plus que le maillot d’Arsenal floqué Henry (j’avais 20 ans, je ne savais pas lire les signaux de séduction, même par messages). Je peux vous dire que j’ai bafouillé jusqu’au dessert.

Vive la lose.