Entre nostalgie et retard technique, Assassin’s Creed Mirage fait-il encore illusion ?

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Entre nostalgie et retard technique, Assassin’s Creed Mirage fait-il encore illusion ?

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Par Pierre Bazin

Publié le

Le retour de la franchise suscite beaucoup de débats chez les fans.

La franchise Assassin’s Creed fêtera ses 16 ans d’existence en décembre prochain et Ubisoft ne compte pas abandonner son bébé sur le bord de la route. Hier, à l’occasion de sa conférence Forward, l’éditeur français a présenté la suite pour la saga vidéoludique culte.

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De la VR bien viscer ?

D’abord, un léger aperçu d’Assassin’s Creed Nexus VR a dévoilé un peu plus les ambitions d’Ubisoft quant à la réalité virtuelle. Car c’est bien avec des casques VR Meta Quest que l’on pourra incarner différents héros de la franchise, à savoir (de ce que l’on voit) : l’Italien de la Renaissance Ezio Auditore da Firenze (AC II, Brotherhood, Revelations), la Grecque de l’Antiquité Kassandra (AC : Odyssey) ou encore l’Amérindien Connor (AC III).

Si la possibilité d’assassiner en VR donne clairement envie, il faudra attendre de voir ce que le jeu vaut vraiment en “gameplay réel”. Sans totalement créer la hype ni totalement décevoir, Nexus VR pique la curiosité.

Un jeu mobile bien ciblé

Mirage, Mirage, dis-moi qui est la plus belle (DA) ?

Enfin, l’annonce la plus importante était évidemment celle d’Assassin’s Creed Mirage, le prochain titre “principal” de la franchise à venir sur PC et consoles next gen.

Comme annoncé, Mirage opère un gigantesque retour aux sources avec un gameplay qui se rapproche de celui des premiers épisodes de la saga et un contexte chronologique (Bagdad au IXe siècle) identique à celui du tout premier épisode de 2007.

Les réactions sont mitigées chez les fans. D’un côté, ceux qui avaient été déçus du tournant RPG de la franchise amorcé par Origins en 2017 semblent être de retour. Mirage reprend, dans son gameplay, tout ce qui a fait le succès du premier épisode : infiltration, parkour, assassinats discrets.

On retrouve les mêmes sensations, presque comme si on assistait à un reboot de la franchise.

Mais est-ce suffisant de se reposer sur ses lauriers et de se contenter de la nostalgie des joueurs ? Les premières réactions semblent assez positives, même si le jeu accuse un certain retard technique — la modélisation des visages, par exemple.

Mirage fera-t-il l’illusion ? Si le jeu a un certain charme, le côté “nostalgique” reste peut-être un peu trop assumé, ce qui ferait presque penser à un remake étrange.