C’est ballot : il n’y a plus de PQ dans les bureaux de Twitter

C’est ballot : il n’y a plus de PQ dans les bureaux de Twitter

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Par Marie Misset

Publié le

Et ce n’est pas le scénario d’un spin-off de Camping Paradis au pays de la tech.

Depuis qu’Elon Musk a pris la tête de Twitter et en attendant qu’il laisse la place à quelqu’un d’autre comme il l’a promis après le sondage “Est ce que vous voulez que je reste à la tête de twitter ?” où le non l’a remporté à 57 %, le monsieur réduit drastiquement les coûts de fonctionnement du réseau social.

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Elon Musk aurait viré 75 % des effectifs nous dit le New York Times, demandé à fermer plusieurs data centers ou encore arrêté de payer le loyer des bureaux Twitter à Seattle et à San Francisco. Parmi toutes ces coupes dans le budget, il y en a une qui amuse (ou désespère) plus que les autres : Elon Musk a décidé de se passer de service de nettoyage au siège de Twitter à San Francisco et dans les bureaux de New York.

L’histoire est en fait un tout petit peu plus complexe : l’entreprise chargée du nettoyage s’est mise en grève et Twitter a refusé d’accéder à ses revendications sans la remplacer pour autant.

Les conséquences de cette dernière décision sont très concrètes : vaisselle qui traîne, poubelles pleines et papier toilette aux abonnés absents. Certains employés ont ainsi raconté au New York Times qu’ils se chargeaient dorénavant d’apporter leur propre PQ, ce qui doit donner une ambiance camping très chouette dans les locaux. Mais si, vous savez, ce moment où vous vous dirigez fièrement vers les toilettes du camping votre rouleau de PQ à la main – si vous êtes du genre extraverti – ou caché sous votre T-shirt si vous appartenez à la team pudeur.

Il y a 10 jours, Elon Musk partageait en direct d’un space Twitter que les finances du réseau social à la dette de plus de 3 milliards de dollars (à côté, votre découvert mensuel fait pâle figure) ressemblaient à un avion en feu qui se rapproche inexorablement du sol avec des machines hors de contrôle. Autant dire que les occupants des bureaux de San Francisco et de New York vont peut-être se mettre à faire la vaisselle. Quant au PQ, des années de colocation et de finances dans le rouge me font dire qu’il existe des alternatives.