Supercut : le top 10 des meilleures séquences d’ouverture au cinéma

Supercut : le top 10 des meilleures séquences d’ouverture au cinéma

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( © Cinefix – YouTube )

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Par Lucille Bion

Publié le

Cinefix présente son top 10 des meilleures scènes d’ouverture du cinéma dans une vidéo intéressante, juste et fascinante. Après avoir vu cette vidéo, vous n’arriverez plus jamais en retard au cinéma.
Lorsque la lumière du cinéma s’éteint et que l’écran s’allume, le spectateur se retrouve plongé dans une ambiance unique. D’où l’importance, pour un cinéaste, de soigner sa première séquence. Il ne faut pas être réducteur et penser que la scène d’ouverture peut être déterminante pour apprécier un film mais c’est souvent, en observant attentivement ces première secondes, que l’on peut reconnaître un grand réalisateur.
C’est pourquoi, la chaîne YouTube de Cinefix a proposé une sélection des meilleures scènes d’ouverture du cinéma :

Ci-dessous, on vous propose de retrouver chacune de ces séquences mythiques.

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#10. Enter the Void de Gaspard Noé 

Certains réalisateurs misent sur le texte pour dévoiler les premières images de leur film comme Harmony Korine pour Spring Breakers ou évidemment, George Lucas pour ses Star Wars. Mais Cinefix a tenu à saluer le travail de Gaspard Noé pour Enter the Void, dans lequel il fait défiler les noms des personnes qui ont participé à son film. Les mots colorés clignotent et s’enchaînent très vite, à l’image de son film nerveux.

#9. Goldfinger de Guy Hamilton

Un générique de James Bond s’inscrit au classement : Goldfinger de Guy Hamilton a été retenu pour son jeu avec les premiers et seconds plans où des images des personnages du film sont projetées sur des parties du corps humain, sensuelles et dorées.

#8. Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg

Certains films misent sur l’animation. Dans Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg, le générique fait office d’introduction en présentant le rôle des acteurs, représentés par de petits bonhommes noirs, très minimalistes.

#7. James Bond 007 contre Dr. No de Terence Young

Il n’est pas tellement surprenant de voir figurer dans ce classement un des génériques d’un film de l’agent britannique. James Bond 007 contre Dr. No de Terence Young trouve sa place dans le classement avec ces pastilles colorées sur fond noir qui apparaissent après le tir sanglant de l’agent secret enfermé dans un cercle mouvant.

#6. La Soif du mal d’Orson Welles

Pour sa virtuosité sonore et visuelle, qui en fait le plus long plan-séquence de l’histoire du cinéma, bien sûr.

#5. Fight Club de David Fincher

Ce début in medias res, entièrement produit en images de synthèse nous fait cette fois voyager dans le cerveau du narrateur, qui a un pistolet enfoncé dans la bouche.

#4. Lord of War d’Andrew Niccol

Andrew Niccol embarque le spectateur avec sa caméra en lui faisant suivre la destination des balles, comme s’il était face à la mort.

#3. Taxi Driver de Martin Scorsese

Certains cinéastes choisissent de présenter, dès les premières images, le contexte spatio-temporel dans lequel leur film va se dérouler. C’est le choix qu’a fait Martin Scorsese pour son Taxi Driver, qui nous plonge immédiatement dans le monde sombre de Travis, qui conduit son taxi la nuit dans les rues de New York.

#2. Lolita de Stanley Kubrick

Enfantine et sensuelle, cette scène d’ouverture est inoubliable tant elle est dérangeante et bourrée de charme. Un simple plan fixe, sublimé par un noir et blanc éclairé, suggère énormément de sensualité et de mystère, dans lequel une main vernit les ongles de pieds d’une jeune fille.

#1. Saul Bass

Ce n’est pas un film mais un homme à qui Cinefix attribue la première place du podium. Sans surprise, c’est Saul Bass, l’homme de la situation. Le premier à comprendre les fonctions émotionnelles du générique. Celui qui révolutionna le générique au cinéma de 1954 à 1995, en accordant autant d’importance à la dimension narrative qu’artistique.