Aux États-Unis et en Grande-Bretagne les ventes d’albums en baisse

Aux États-Unis et en Grande-Bretagne les ventes d’albums en baisse

photo de profil

Par Tomas Statius

Publié le

U.S.A : première faiblesse depuis 2003

Depuis 2003 et l’ouverture de l’iTunes Store, l’industrie de la musique enregistrée américaine avait connu une croissance ininterrompue. Là voici en “récession” pour la première fois en dix ans comme l’annonçait Billboard vendredi dernier, relayant une étude du cabinet Nielsen.
Pour les chiffres et les détails, remarquons que les ventes d’albums reculent de 8,4% (chute de 14.5% pour les CDs et de 0,1% pour le digital – seul le vinyle progresse avec une augmentation de 2%) tout comme celles de chansons (de près 7,6%). Le secteur est toujours dominé par les ventes physiques (près de 60%) contre un peu plus de 40% pour ce qui est du digital. Justin Timberlake trône en haut du classement avec près de 2,4 millions de copies de son The 20/20 Experience écoulées. La palme de la chanson la plus achetée revient au “Blurred Lines” de Robin Thicke en featuring avec T.I et Pharrell.
[iframe width=”807″ height=”454″ src=”//www.youtube.com/embed/yyDUC1LUXSU” frameborder=”0″ allowfullscreen ]

À voir aussi sur Konbini

“Blurred Lines”, véritable carton de cette année 2013, devance le “Thrift Shop” de Mackelmore et Ryan Lewis. 

Et l’explication est à retenir : celle d’une érosion des ventes due à la force grandissante des sites de streaming de poindre (le média évoque à cet égard la volte-face des responsables de maison de disque reconnaissant l’influence néfaste du secteur). Même si les chiffres exactes de leur audience se font toujours attendre.

U.K : le numérique à la rescousse des ventes d’albums