AccueilArchive

Twist : Quentin Tarantino abandonne son Star Trek

Twist : Quentin Tarantino abandonne son Star Trek

avatar

Par Lucille Bion

Publié le

Son dixième long-métrage ne sera pas ce Star Trek R-Rated soutenu par J.J. Abrams.

Après Once Upon a Time in Hollywood, sorti cet été et pressenti aux Oscars, Quentin Tarantino semblait multiplier les projets : un film Star Trek à la Pulp Fiction ainsi qu’un livre sur le cinéma hollywoodien, tout en prenant le soin de rappeler qu’il ne lui resterait qu’un film à faire, pour terminer sa carrière de cinéaste à 10 long-métrages. 

À voir aussi sur Konbini

Dans une longue interview accordée à Consequence of Sound, le cinéaste explique qu’il veut laisser tomber ce projet : 

“Je pense que je vais abandonner Star Trek, mais je n’ai pas eu de discussion officielle avec l’équipe. C’est bizarre, mais j’ai l’impression que Once Upon a Time in Hollywood pourrait être mon dernier. J’ai, en quelque sorte, la pression de faire un dernier gros film. “

Très attaché à la franchise, Quentin Tarantino avait déjà franchi quelques étapes avec ce projet, notamment celle du scénario, apparemment bien avancé. Écrit par Mark L. Smith, le scénariste de The Revenant, le script plaisait beaucoup au cinéaste, comme il l’expliquait à Deadline

“Mark a écrit un scénario vraiment cool. Je l’adore. Il y a des choses que je dois reprendre et approfondir mais j’ai vraiment, vraiment aimé.”

Le scénariste dirigeait même une petite writers room composée de ses collègues Lindsey Beer (Godzilla vs. Kong), Drew Pearce (Iron Man 3, Mission Impossible 5) et Megan Amram (Parks and Recreation). 

Le cinéaste avait également fait savoir qu’il voulait que ce long-métrage soit très violent. Il avait donc officiellement été annoncé que le film serait R-Rated – soit interdit aux moins de 17 ans non accompagnés aux États-Unis.

Dans les règles de l’art, le réalisateur américain avait brainstormé tout cela avec J.J. Abrams, qui s’occupait de la production après avoir remis l’équipage de L’Enterprise au goût du jour en 2009 et 2013. Tout ça, sous la houlette de la Paramount qui, du coup, ne devrait pas tarder à communiquer davantage sur ce film orphelin.