Le scénariste d’OSS 117 a déjà des idées pour un quatrième volet

Le scénariste d’OSS 117 a déjà des idées pour un quatrième volet

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(© Gaumont Columbia Tristar Films)

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Par Manon Marcillat

Publié le

Les aventures du plus célèbre espion français sont entre de bonnes mains.

Derrière les désormais cultes “Comment est votre blanquette” et autre “Comment s’appelle cette guitare en forme de gros tourteau fromager ?”, il y a un homme : Jean-François Halin.

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Scénariste français culte, il a collaboré à l’écriture de Groland, de la série Au Service de la France et des Guignols de l’info. C’est notamment lui, et son complice Benoît Delépine, qui sont à l’origine du faux slogan de Jacques Chirac “mangez des pommes”. Un slogan qui a d’ailleurs totalement dépassé ses auteurs, a-t-il confié à BFM TV qui l’a interrogé à l’occasion du festival CineComedies. 

Les personnages crétins empreints de grandes vérités imbéciles, Jean-François Halin en a fait sa spécialité. Et Hubert Bonisseur de la Bath, l’espion aussi flamboyant que réac d’OSS 117, est sa pièce maîtresse. La conversation a donc très vite dévié sur le célèbre espion franchouillard.

Scénariste des deux premiers volets de la saga réalisés par Michel Hazanavicius, Halin a également écrit le troisième opus de Nicolas Bedos. Il est revenu, au micro de BFM TV, sur la genèse du personnage d’Hubert Bonisseur de la Bath, recréé à partir de la série de livres absolument non humoristiques de Jean Bruce.

Si nous n’apprenons aucune nouvelle information quant au scénario d’Alerte rouge en Afrique noire, on comprend néanmoins qu’Hubert devrait nous revenir en forme pour défendre l’honneur de la France. 

“OSS 117, pour moi, c’est Tintin, c’est un héros qui ne vieillit pas. Peut-être qu’il a un peu plus de mal dans le 3, mais c’est notre beau Hubert Bonisseur de la Bath. Il gagne à la fin. On a envie qu’il soit fort, séducteur.”

Et Jean-François Halin ne semble jamais à court d’idées et de répliques pour la postérité. Il se pourrait donc que les aventures de l’espion made in France ne s’arrêtent pas en si bon chemin.

“Pourquoi pas un quatrième OSS et profiter du fait que l’attention est détournée sur le troisième pour le préparer tranquillement. Pourquoi pas ? J’ai déjà une idée.”