AccueilArchive

Rock Simulator, Grass Simulator : ces jeux vidéo de la honte

Rock Simulator, Grass Simulator : ces jeux vidéo de la honte

avatar

Par François Oulac

Publié le

Toi ! Hé, toi ! Oui, toi ! Monsieur avec le pull bleu, Madame avec les chaussures roses, Petit Garçon avec ta chèvre de compagnie. Tu as attendu toute ta vie un jeu qui allie intrigue et gameplay ? Eh bien nous avons ce jeu pour toi, avec plein d’herbe réaliste, de beaux arrière-plans, des vaches ?!

À voir aussi sur Konbini

Grass Simulator, s’enthousiasme la présentation, est un jeu “nouvelle génération” avec plein de trucs dedans :

De l’herbe. Des graphismes d’herbe dynamiques. Un climat réaliste. Un environnement merveilleux. Des vaches ?! Encore de l’herbe.

Ah oui, et on peut aussi tirer au pistolet, “parce que OUAIS !”, précise le teaser. Le jeu est prévu pour un usage solo ou multijoueurs. Et voilà. Le site RomGame précise qu’il ne s’agit pas du premier simulateur d’herbe, et supplie les joueurs de ne pas voter pour le logiciel.

Simulation de chèvre, simulation de pierre…

On pourrait considérer Grass Simulator comme un ovni unique en son genre. Sauf qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. On se souvient de la simulation de chèvre Goat Simulator, apparue au début de l’année.

Plus récemment, il y a aussi Rock Simulator 2014, sorti sur Greenlight quasiment en même temps que Grass Simulator. Ce jeu développé par Strange Panther Games réalise vos rêves les plus fous, en vous proposant d’incarner un gros caillou dans des environnements 3D réalistes. Caillou dans le désert. Caillou sur une colline. Caillou à la montagne.
Avec, là aussi, une présentation qu’on peine à prendre au sérieux :

Depuis longtemps, il manque un jeu sur le marché, une véritable simulation de pierre. […] Ce simulateur est le rêve des passionnés de pierre. Vous pouvez regarder de superbes pierres dans n’importe quel environnement. Des plaines herbeuses aux mers de sel, il y a des douzaines de SUPERBES environnements dessinés à la main.

Un pitch absurde qui n’empêche pas le jeu d’être en neuvième position des votes des internautes en faveur de sa diffusion. Il est même possible de le financer via le site Indiegogo.

Alors ces jeux, réflexion postmoderne sur la virtualité ou gros foutage de gueule ? Sûrement un peu des deux. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’encaissera pas le choc sans une bonne dose de second degré.