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Pour la première fois depuis son existence, Twitter a dégagé des bénéfices

Pour la première fois depuis son existence, Twitter a dégagé des bénéfices

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Par Pierre Schneidermann

Publié le

Aucune révolution pourtant, simplement des bonnes améliorations un peu partout… Et surtout, moins de stock-options pour les salariés !

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Pour la toute première fois de ses douze années d’existence, Twitter a dégagé du profit. Dans son rapport aux actionnaires du quatrième trimestre de l’année 2017, l’entreprise indique avoir dégagé 91 millions de dollars de bénéfices sur un revenu net de 329 millions de dollars (environ 268 187 580 euros), en augmentation de 2 % par rapport à l’année précédente.

Sur le papier pourtant, aucune révolution d’envergure. D’un trimestre à l’autre, le nombre d’utilisateurs dans le monde n’a strictement pas bougé, plafonnant à 330 millions. Le modèle économique reste le même : 85 % des recettes proviennent de la publicité, les 15 % restant du “data-licensing”, qui correspond à la revente de données sur les 6 000 tweets par seconde envoyés dans le monde.

Les raisons, alors ? Le rapport mentionne quelques améliorations diverses. D’abord la fonction thread et la rallonge de 140 caractères qui ont augmenté “l’engagement” entre utilisateurs. Ensuite, un écosystème publicitaire qui fonctionne mieux : les publicitaires paient moins, les utilisateurs cliquent et “s’engagent” (encore ce vilain terme !) davantage. Et de manière générale, les retours sur investissements et les ventes sont plus efficaces.

Rien de radical, donc. Mais selon le magazine Venture Beat, cette rentabilité soudaine aurait une tout autre explication sur laquelle le rapport passe un peu rapidement : les employés ont de moins en moins de “stock-options”. Autrement dit, on leur cède moins d’actions de la boîte en guise de rémunération. À ce sujet, on pense toujours à l’exemple souvent cité du directeur financier de Twitter qui, en 2015, avait gagné 72,8 millions de dollars en stock-options pour ses six mois passés dans la boîte. Gasp…