Spotify et iTunes proposent encore d’écouter des suprémacistes blancs

Spotify et iTunes proposent encore d’écouter des suprémacistes blancs

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Par Anaïs Chatellier

Publié le

… l’apogée de l’industrie musicale haineuse dans les années 1990 est peut-être terminée. Mais alors que la vente de disque est depuis longtemps en déclin, le vaste monde facilement accessible de la musique en ligne a permis à ce genre particulier quelque chose qui peut valoir beaucoup plus que l’argent : l’influence.

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“La musique, un pilier de la sous-culture des suprémacistes blancs”

La musique est un des piliers de la sous-culture des suprématistes blancs. Leur message peut motiver des personnes à passer à l’acte, les amener à être fiers d’eux et de la cause qu’ils défendent. La musique peut exacerber le niveau de colère, et réveiller un certain ressentiment.

Quand on écoute les paroles de “Fire Up the Ovens” du groupe the Bully Boys qui propose de brûler les Juifs jusqu’au dernier ou encore “Bloody Mary” par Arghoslent, il y a en effet de quoi s’inquiéter :

Tuer pour le Christianisme, le trône de la Reine du Sang. Suivez sa foi divine. Ou soyez détruits par sa main dans d’atroces souffrances. Regardez le nombre de victimes s’élever. Comme le génocide des Mongoles. Convertissez vous ou soyez éliminés.

L’étude, comme conclut Rolling Stone, ne dit pas combien d’argent ces groupes suprématistes ont pu bénéficier via l’accès aux sites de streaming. Spotify a indiqué prendre le rapport “très au sérieux”.