Aux États-Unis, les ventes d’albums n’ont jamais été aussi basses

Aux États-Unis, les ventes d’albums n’ont jamais été aussi basses

photo de profil

Par François Oulac

Publié le

Une tendance à l’affaissement

C’est peu dire que l’industrie du disque est en berne. En comparaison, la même semaine l’année dernière, 4,88 millions d’albums avaient été vendus. Billboard précise cependant que cet affaissement s’inscrit dans une tendance globale. L’année 2013 avait vu ses chiffres lentement décliner, de 5,7 millions en moyenne le premier trimestre à 4,86 millions le troisième trimestre. Chez les yankees mais aussi au Royaume-Uni, le bilan était morose.
À quoi attribuer cette sinistrose ? Pour un responsable de label, interrogé par Billboard, la musique en ligne est un coupable tout trouvé :

À voir aussi sur Konbini

Les ventes vont dans le mauvais sens depuis le tout début de l’année. Je pense qu’on a du retard, quand on regarde [la croissance du streaming].

Le site de NME veut voir une faible éclaircie dans les excellents résultats de l’album Lazaretto de Jack White, qui est notamment devenu en août le vinyle le plus vendu des vingt dernières années. Maigre consolation pour les artistes, qui devraient peut-être songer à des méthodes alternatives pour faire de l’argent. Pourquoi pas un album silencieux sur Spotify ?