Des zombies, Wes Anderson et des prof bourrés : la sélection 2020 du Festival de Cannes

Des zombies, Wes Anderson et des prof bourrés : la sélection 2020 du Festival de Cannes

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Par Louis Lepron

Publié le

56 films ont été sélectionnés pour une année pas comme les autres.

Le très attendu The French Dispatch de l’Américain Wes Anderson, Été 85 du Français François Ozon (sa bande-annonce est disponible ci-dessous), ou deux films du réalisateur britannique oscarisé de Twelve Years a Slave Steve McQueen, ou encore Pe font partie de la “sélection officielle” du Festival de Cannes, dévoilée ce mercredi 3 juin.

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Au total, 56 films composent cette sélection officielle, label dont ils pourront bénéficier alors que l’événement, qui devait se dérouler en mai, a été annulé en raison de l’épidémie de coronavirus.

“Cette sélection démontre que le cinéma est toujours vivant, il l’a été pendant le confinement aussi”, a déclaré le délégué général du festival Thierry Frémaux, lors de l’annonce de cette sélection, retransmise sur Canal+, qu’il a faite aux côtés du président du festival Pierre Lescure.

“Les cinéastes n’ont pas baissé les bras, puisqu’ils nous ont envoyé 2 067 films, ce qui est un record. Donc eux travaillaient, et c’était presque la moindre des choses pour nous que de recevoir ce travail, de voir les films, a-t-il souligné. Il fallait trouver d’autres formes. Il n’a jamais été question pour nous de dire ‘au revoir à tous, on se retrouve l’année prochaine’.”

Parmi les films retenus figurent également ceux de la cinéaste japonaise Naomi Kawase, de la Française Maïwenn, du Danois Thomas Vinterberg (Drunk) ou encore la suite de Dernier train pour Busan, intitulée Peninsula, de Yeon Sang-ho.

Voici l’ensemble des 56 films retenus :

The French Dispatch de Wes Anderson
Été 85 de François Ozon
True Mothers de Naomi Kawase
Lovers Rock de Steve McQueen
Mangrove de Steve McQueen
Drunk (Another Round) de Thomas Vinterberg
Last Words de Jonathan Nossiter
ADN de Maïwenn
Heaven : To the Land of Happiness d’Im Sang-soo
El olvido que seremos de Fernando Trueba
In the Dusk de Sharunas Bartas
Des hommes de Lucas Belvaux
Peninsula de Yeon Sang-ho
The Real Thing de Koji Fukada
Passion simple de Danielle Arbid
A Good Man de Marie-Castille Mention-Schaar
Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait d’Emmanuel Mouret
Souad d’Ayten Amin
Sweat de Magnus von Horn
John and the Hole de Pascual Sisto
Limbo de Chris Peckover
Here We Are de Nir Bergman
Rouge de Farid Bentoumi
Un médecin de nuit d’Elie Wajeman
Enfant terrible d’Oskar Roehler
Nadia, Butterfly de Pascal Plante
Septet : The Story of Hong Kong d’Ann Hui, Johnnie To, Tsui Hark, Sammo Hung, Yuen Woo-ping et Patrick Tam
Falling de Viggo Mortensen
Pleasure de Ninja Thyberg
Slalom de Charlène Favier
Casa de Antiguidades de João Paulo Miranda Maria
Teddy de Ludovic et Zoran Boukherma
February de Kamen Kalev
Ammonite de Francis Lee
Broken Keys de Jimmy Keyrouz
Ibrahim de Samir Guesmir
Seize printemps de Suzanne Lindon
Vaurien de Peter Dourountzis
Garçon chiffon de Nicolas Maury
Beginning de Dea Kulumbegashvili
Gagarine de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh
Si le vent tombe de Nora Martirosyan
Striding into the Wind de Wei Shujun
La mort du cinéma et de mon père aussi de Dani Rosenberg
En route pour le milliard de Dieudo Hamadi
La Chasse aux truffes de Michael Dweck et Gregory Kershaw
Neuf jours à Raqqa de Xavier de Lauzanne
Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignale
Les Deux Alfred de Bruno Podalydès
Un triomphe d’Emmanuel Courcol
Le Discours de Laurent Tirard
L’Origine du monde de Laurent Lafitte
Flee de Jonas Poher Rasmussen
Aya to Majo de Goro Miyazaki
Josep d’Aurel
Soul de Pete Docter

Qu’est-ce qu’on retient de ces 56 films ? Qu’il y a un nombre élevé de premiers longs-métrages (26,7 % du total, contre 17 % en 2019), qu’il y a plus de films réalisés par des femmes qu’il y a un an (16 films en 2020 contre 14 en 2019) et que cette sélection 2020 est aussi fortement française, avec 21 films. 

Konbini avec AFP