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Nintendo fait de plus en plus confiance aux studios indépendants et aux petites perles vidéoludiques qui en sortent fréquemment, il n’y a qu’à voir le nombre de jeux qui s’annoncent tous les mois pour la Nintendo Switch (avec beaucoup en exclusivité) pour le comprendre. Hier, Big N a fait un grand pas en avant en partageant avec les studios Brace Yourself Games les droits d’une de leurs plus mythiques franchises : The Legend of Zelda.
Révélé hier à l’occasion des “Nindies”, le live dédié aux jeux indés, Cadence of Hyrule est un titre qui pourra plaire autant aux fans de Zelda qu’aux amateurs du genre “rogue-like”. En effet, il ne s’agit pas d’un jeu canon à la franchise The Legend of Zelda (et donc peu de rapport avec les autres épisodes) mais d’une vraie adaptation d’univers, si ce n’est un véritable hommage aux jeux de Shigeru Miyamoto, et Takashi Tezuka.
Si vous ne connaissez pas le genre du “rogue-like”, il s’agit en fait d’aventures éphémères à recommencer en boucle dans lesquelles les niveaux sont à chaque fois générés aléatoirement, les morts peuvent être nombreuses et vous obligent à recommencer mais elles vous font aussi progresser pour mieux revenir en force. Ce type de jeu a reçu un regain d’intérêt ces dernières années avec notamment de célèbres titres (souvent indés) comme Binding of Isaac.
Cependant, Cadence of Hyrule n’est pas un “rogue-like” comme les autres, c’est aussi… un jeu de rythme ! En effet, c’est une adaptation, et même une quasi-suite d’un titre du même studio sorti il y a 4 ans : Crypt of the NecroDancer. Ce dernier vous fait traverser de nombreux donjons, en vous déplaçant simultanément au tempo de la musique, y compris vos propres sons si vous les importez, un habile mélange entre rythme, action, réflexe et réflexion.
Dans Cadence of Hyrule, Link et Zelda viennent rejoindre l’héroïne pour l’aider à vaincre des ennemis issus de la franchise The Legend of Zelda, dans un univers qui rappelle de beaux souvenirs à la Minish Cap, le tout sur 25 titres issus de la BO toute aussi mythique, composée par Kōji Kondō.
