Après Rock en Seine, Matthieu Pigasse investit dans le disquaire culte Rough Trade

Après Rock en Seine, Matthieu Pigasse investit dans le disquaire culte Rough Trade

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Par Chayma Mehenna

Publié le

La société de Matthieu Pigasse, Les Nouvelles Éditions indépendantes, s’est emparée d’un tiers du capital du célèbre label et disquaire  britannique Rough Trade.

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Les Nouvelles Editions indépendantes, la société du banquier Matthieu Pigasse, regroupant notamment des participations au capital des Inrocks, du Monde, de Radio Nova et du site Vice France, vient de rentrer au capital de l’enseigne Rough Trade, rapporte Libération. Rough Trade, disquaire fondé par un certain Geoff Travis en 1976 dans le quartier londonien de Notting Hill, est devenu avec l’ouverture de son label indé deux ans plus tard une marque culte associée à plusieurs générations de musiciens underground : les Smiths, les Strokes, les Libertines… Systématiquement présent depuis quelques années pour le Disquaire Day avec un pop-up store établi chez Agnès b., le disquaire reviendra bientôt de manière permanente à Paris tout comme Primark, Burger King et Marks & Spencer l’ont récemment fait. Car oui, Rough Trade existait bien présent à Paname il fut un temps. C’était au 30 rue de Charonne qu’il avait posé, dans les années 1990, ses valises emplies de vinyles et CD. La fermeture n’avait pas tardé, la vente croissante de la musique en ligne étant alors pointée du doigt.

C’est lors du festival MaMA que Matthieu Pigasse avait révélé, en octobre 2016 son association avec le distributeur Rough Trade. Il était alors simplement question de l’ouverture d’une enseigne parisienne, financée par l’homme d’affaires, comprenant une salle de concert pour les fameux live qui font la réputation de Rough Trade. Les rédactions des Inrocks, Nova et Vice ainsi qu’un café et un studio de production devraient aussi, selon Tsugi, se greffer à ce projet. Par ailleurs, précisent Les Échos, Rough Trade aurait dans l’idée, aidé de son nouvel allié, de poser ses bagages dans plusieurs pays francophones, sans doute à Montréal (Canada) et en Afrique. Matthieu Pigasse s’arrêtera-t-il d’acheter le monde du rock ? La suite au prochain épisode.