Albert Uderzo, le dessinateur d’Astérix, est mort

Albert Uderzo, le dessinateur d’Astérix, est mort

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Par Louis Lepron

Publié le

Le monde de la BD est en deuil.

Les lecteurs d’Astérix et Obélix sont en deuil. Le dessinateur Albert Uderzo, créateur avec René Goscinny du personnage d’Astérix, est décédé mardi à l’âge de 92 ans, a-t-on appris auprès de sa famille et de proches. Son gendre, Bernard de Choisy, a indiqué à l’AFP :

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“Albert Uderzo est mort dans son sommeil à son domicile à Neuilly d’une crise cardiaque sans lien avec le coronavirus. Il était très fatigué depuis plusieurs semaines.”

Un immense nom du neuvième art mondial qui disparaît, laissant derrière lui des millions de fans en deuil.

Co-papa d’Astérix et Obélix

Il avait rencontré en 1951 un certain René Goscinny, qui deviendra son binôme phare. Ensemble, ils créèrent dans un premier temps Oumpah-Pah, puis travailleront de nombreuses années sur d’autres projets avant de créer leurs personnages emblématiques Astérix et Obélix en 1959. Il avait alors 32 ans.

Goscinny et Uderzo feront ensemble 24 albums d’Astérix, dont certains parmi les plus cultes de la série comme Astérix et Cléopâtre, Astérix aux Jeux olympiques, Astérix chez les Bretons ou encore Le Tour de Gaule d’Astérix.

À partir de 1977, année du décès de son binôme, Uderzo reprend le flambeau seul et continue de plancher sur ses Gaulois, le temps de huit albums, avant de raccrocher sa plume et ses pinceaux en 2009 avec l’ultime album signé Uderzo : Le Livre d’or d’Astérix.

Entre-temps, il aura bossé sur nombre d’œuvres diverses, et créa un parc façon Disneyland autour de l’univers de sa plus célèbre création qui ouvrit ses portes en 1989. Aujourd’hui, ce dernier est un incontournable du paysage des parcs de loisirs francophones, l’un des plus connus parcs d’attractions, qui ramène plus de 2 millions de visiteurs chaque année.

Ce proche de Cabu avait dévoilé, à la suite des attentats de Charlie Hebdo, un dessin crayonné d’Astérix et Obélix en deuil. Il s’agissait d’un croquis qu’il avait fait à la suite du décès de Goscinny, en 1977, mais qu’il n’avait jamais dévoilé jusque-là.

Un dessin d’autant plus puissant aujourd’hui.

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Konbini avec AFP