Vidéo : dans les rues enneigées de Stockholm avec le skateur David Stenström

Vidéo : dans les rues enneigées de Stockholm avec le skateur David Stenström

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Par Naomi Clément

Publié le

Un portrait intimiste, dressé par Converse, qui nous rappelle que les rues californiennes gorgées de soleil ne sont pas les seules à voir naître des skateurs de talent.

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La Suède incarne aujourd’hui l’une des scènes les plus effervescentes en matière de skate. À Malmö, une petite ville située au sud du pays scandinave, le skate est même devenu une discipline à part entière, enseignée au même titre que l’anglais ou les mathématiques au lycée Bryggeriets Gymnasium“Malmö n’est pas une grosse ville, mais la scène skate qu’elle abrite est massive, nous confiait Gustav Eden, chargé de toutes les questions sur le skate à la mairie de Malmö, l’été dernier. Ces vingt dernières années, la scène n’a cessé de grandir, notamment parce que nous mettons tout en œuvre pour faire de cette ville l’endroit le plus skatable possible.”

Désireuse de mettre en lumière cette scène relativement méconnue (en comparaison à celle de la Californie, par exemple), la marque Converse est partie à la rencontre de David Stenström, un skateur suédois de 22 ans qui fait aujourd’hui l’objet du premier épisode de Homegrown, une nouvelle série documentaire entièrement dédiée aux skateurs européens, créée par Converse et Free Skate Magazine. Réalisé par Dan Magee, ce mini-docu de 10 minutes dresse un portrait intimiste du jeune homme, qui raconte la façon dont son père, lui aussi skateur, lui a donné envie de monter sur une planche. “Quand je vais au skatepark, je croise énormément de mecs qui avaient l’habitude de skater avec mon père et qui me disent: ‘C’est fou comme vous vous ressemblez quand vous skatez !”, confie-t-il à la caméra.

En outre, la vidéo nous entraîne au cœur de Stockholm, la ville natale de David Stenström, où les chutes de neige, fréquentes et massives, ont tendance à rendre la ville impraticable. D’où l’émergence de skateparks couverts, où les amateurs de glisse passent environ sept mois de l’année, le temps que les beaux jours reviennent. “Il y a pas mal de gens qui se plaignent, qui disent : ‘Non mais moi je ne peux que skater dehors’, souligne le garçon. Mais il faut se rappeler que certains des meilleurs skateurs ont grandi en s’entraînant sur un flat curb dans leur jardin. Donc au final, il ne s’agit pas vraiment de ce que tu as, mais de ce que tu fais avec ce que tu as.”