Vidéo : Benoît Hamon appellera à voter pour Jean-Luc Mélenchon s’il n’est pas au second tour

Vidéo : Benoît Hamon appellera à voter pour Jean-Luc Mélenchon s’il n’est pas au second tour

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Par Cyrielle Bedu

Publié le

Le candidat socialiste a fait cette déclaration alors qu’il était invité dans l’émission On n’est pas couché sur France 2.

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“Si, par le plus grand des malheurs, vous n’êtes pas au deuxième tour, vous préférez appeler à voter François Fillon, Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon face à Marine Le Pen ?, demande le présentateur Laurent Ruquier.

– Moi je vais vous répondre franchement : Mélenchon”, déclare Benoît Hamon.

Pour appuyer sa réponse le candidat socialiste ajoute ensuite :

“Parce que je considère qu’il y a, sur le fond, des proximités politiques. Sinon, nous n’aurions pas essayé de nous rassembler […], c’est la proposition que je lui avais faite. Et pourquoi je la lui avais faite une deuxième fois ? Quand il m’avait dit ‘Manuel Valls, c’est ce qui pose problème dans ton rassemblement’, Manuel Valls est [depuis] parti, il a soutenu Emmanuel Macron, donc je me suis tourné à nouveau vers Jean-Luc, je lui ai dit : ‘Manuel Valls n’est plus là, pourquoi ne viens-tu pas ?'”

Et quand le chroniqueur Yann Moix reproche au candidat PS d’user d’un double langage concernant Jean-Luc Mélenchon, en disant beaucoup de bien de lui par moments, mais en demandant en même temps à son équipe de campagne de le critiquer sur les réseaux sociaux, Benoît Hamon répond ceci :

“Soyons clairs, on a voulu essayer de faire un rassemblement, si on n’avait pas cette proximité, on n’aurait pas essayé de le faire. C’est une première chose. Deuxièmement il y a de vrais désaccords, et moi, sur la Syrie, et sur Poutine, j’ai un désaccord avec lui. Je veux dire, qu’est-ce qu’elle vaut, notre petite présidentielle, quand Bachar Al-Assad gaze des gosses ? […] Rien. C’est notre humanité qui est mise aujourd’hui en question quand on voit cela.

Et c’est pour ça que moi, ce que je [lui] reproche, c’est de continuer à être ambigu vis-à-vis de Poutine, qui, lui, soutient ouvertement Bachar el-Assad et qui dit que la solution en Syrie, c’est Bachar el-Assad. Eh bien, moi président de la République, il n’y a pas de solution en Syrie avec Bachar el-Assad, parce que moi je n’accorderai aucun crédit à un homme qui a massacré au gaz des gamins.”

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