Vidéo : à la rencontre de Jordan Rodin, l’Australien qui voulait revenir au surf d’origine

Vidéo : à la rencontre de Jordan Rodin, l’Australien qui voulait revenir au surf d’origine

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Par Naomi Clément

Publié le

À travers Into Bliss, un short film tourné à Bali, le duo de réalisateurs David & Douglas nous entraîne loin, très loin des conventions de l’industrie surf.

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C’est un périple au plus proche de la nature que nous proposent aujourd’hui Pierre David et Douglas Guillot. Pour leur dernière vidéo, baptisée Into Bliss, les deux Français, qui évoluent depuis deux ans en duo sous le nom de David & Douglas, ont choisi de nous plonger dans les eaux chaudes de Bali pour dresser le portrait de Jordan Rodin. Un surfeur australien dont le mode de vie se situe aux antipodes de l’industrie du surf moderne.

“L’idée de ce film, c’était d’exposer la vision d’un surfeur sans prétention, qui pratique un surf différent dans le seul but de s’éclater, et de vivre des moments uniques aux travers de ses voyages. Jordan n’a pas le profil type du surfeur pro. C’est un mec assez unique, qui vit à 100 % pour sa passion.
Il travaille sur des chantiers six jours sur sept aux côtés de son père dans le seul but de pouvoir financer ses voyages et son style de vie. Il représente la vision du surf qu’on admire, celle qui nous anime : le surf juste pour le fun, l’expérience des voyages, le respect de l’océan et de la nature en général”, décryptent pour nous Pierre et Douglas, joints par e-mail.

Amateur de surf “finless”

Désireux de se sentir en parfaite communion avec Dame Nature, Jordan Rodin s’est tourné vers le surf “finless”, une pratique qui consiste à évoluer sur l’eau à l’aide de planches totalement démunies de dérive (ces petits ailerons généralement placés sous l’arrière de la planche, qui permettent une accroche et une maîtrise plus grande de la glisse).

“Le surf a commencé sans dérive. Les premiers Hawaïens n’avaient pas de dérive, ils n’avaient que des bouts de bois, et c’était ça le surf. Avec ce genre de planche, tu ne feras peut-être qu’un seul ‘turn’, alors que tu pourrais en faire trois en shortboard ; mais les sensations sont pour moi inégalables”, explique avec justesse l’Australien dans Into Bliss.