Aux États-Unis, une université met la culture sneaker au programme

Aux États-Unis, une université met la culture sneaker au programme

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Par Naomi Clément

Publié le

“Les minorités noires y sont attachées”

On doit cette initiative à Jemayne L. King, professeur de langues et de littérature à l’origine de cette initiative, fin collectionneur de chaussures et auteur du livre Sole Food: Digestible Sneaker Culture, qui s’intéressait déjà au phénomène.
Dans une vidéo partagée sur la page Facebook Charlotte Agenda, il explique sa démarche en revenant sur l’impact de la basket sur la mode, l’importance de la ville de Charlotte dans la culture sneaker – notamment par le biais de la boutique Blacksheep, qui a réalisé plusieurs collaborations avec Nike, et le lien entre les cultures sneaker et hip-hop :

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“Il faut garder en tête que le hip-hop est, à la base, le son des prolétaires, car il permettait de donner une voix à ceux qui ne pouvaient se faire entendre.
[La basket] n’est pas spécifiquement un phénomène lié aux Noirs, cependant les minorités noires y sont attachées, simplement car à ses débuts, cette chaussure était synonyme de prestige. Si j’en possédais, ou si je les portais d’une certaine façon, d’une certaine façon ça me donnait l’impression d’avoir un certain statut, ça me faisait me sentir mieux par rapport à toutes ces pubs qui disaient : ‘Look good, play good (Pour bien jouer, il faut soigner son apparence).'”

Charlotte Sneaker Culture: An interview with professor Jemayne...

Johnson C. Smith University professor Jemayne King breaks down the social, economic and historic significance of what it means to be an authentic subscriber to sneaker culture in Charlotte and beyond.

Posté par Charlotte Agenda sur dimanche 3 avril 2016