Une nouvelle étude recense plus de 400 produits cosmétiques dangereux

Une nouvelle étude recense plus de 400 produits cosmétiques dangereux

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Par Jeanne Pouget

Publié le

L’association UFC-Que choisir a réalisé un comparatif très complet de 419 produits cosmétiques du quotidien, classés par catégories. Elle dévoile ainsi quels produits et quelles marques nous ferions mieux d’éviter. 

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Voici un tableau très utile et très fourni réalisé par l’association de consommateur UFC-Que choisir. Il recense nos gels douche, shampooing, déodorants et autres dentifrices selon douze catégories de substances à éviter : ingrédients indésirables, allergènes et perturbateurs endocriniens. Le résultat n’est franchement pas  joli, c’est pourquoi l’association exhorte les pouvoirs publics à mettre en place “des mesures réglementaires plus protectrices” à l’intention des consommateurs. Ce listing, basé sur une série de tests et enquêtes, est deux fois plus complet que la première étude qu’UFC -Que choisir avait publiée il y a un an et dans laquelle l’association de consommateurs passait déjà au peigne fin 185 produits de beauté.

Des produits nocifs pour la santé

L’association passe ainsi à la loupe toutes les catégories de produits possibles, pour hommes, femmes et enfants. Entre BB crèmes, mousse à raser, gels douche, lingettes pour bébé ou autre papier toilette. Grâce à un tableau classé par filtres, il suffit de cocher les cases qui nous intéressent pour vérifier que les produits de notre salle de bains sont répertoriés ou non et ce qu’ils contiennent.

Entre les mots “méthylisothiazolinone”, “ethylhexyl methoxycinnamate” ou encore “cyclopentasiloxane”, il est parfois difficile de s’y retrouver, alors la liste dresse à chaque fois un petit portrait de la substance incriminée et de ses effets. Par exemple, en dessous du “P-Phenylenediamine”, on peut lire cet avis rendu par la Commission européenne en 2012 : “[…] c’est un allergène fréquent chez l’homme qui peut engendrer des réactions graves. C’est un sensibilisant extrêmement fort […] Son utilisation dans les teintures capillaires demeure une préoccupation considérable en termes de sécurité des consommateurs.”

Autre exemple, le triclosan, cet antibactérien utilisé dans divers cosmétiques comme les gels douche : “Il a été montré qu’il est perturbateur endocrinien à plus d’un titre : il agirait non seulement sur les hormones œstrogènes, mais aussi sur la fonction thyroïdienne.” Quant au sodium lauryl sulfate, présent dans certains dentifrices : “c’est un irritant bien connu, les scientifiques le savent depuis des décennies.”

Rien de franchement rassurant. Mais au moins, grâce à ce tableau facile d’utilisation, il est désormais possible de s’informer en un clin d’œil et, le cas échéant, de changer de produits.