Un quart de l’humanité est désormais actif sur Facebook

Un quart de l’humanité est désormais actif sur Facebook

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Par Thibault Prévost

Publié le

Une nouvelle mission, “rapprocher le monde”

Sur son profil personnel, le PDG et fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg a également tenu à communiquer sa joie à ses 93 millions d’abonnés : “Nous progressons dans notre manière de connecter le monde, et maintenant rapprochons-le ensemble”, a-t-il écrit – oui, c’est la traduction exacte. Des propos qui s’inscrivent dans la droite lignée du changement de cap opéré par Zuckerberg jeudi 22 juin, à l’occasion d’un événement organisé pour les administrateurs de groupes, où il a déclaré que le réseau social ne devait plus seulement contribuer à faire de la Terre “une planète plus ouverte et plus connectée” (ce qui était déjà une ambition passablement élevée), mais devait désormais tenter de “rapprocher le monde”. Seul problème : le fondateur de Facebook n’a pas franchement pris le temps d’expliquer comment il allait s’y prendre.
Seul indice, la révolution “zuckerbergienne” passera par les groupes du réseau. Partant du constat que seuls 100 millions d’entre eux ont réellement de l’importance et permettent aux gens d’organiser de vrais événements dans la vraie vie avec de vrais participants, Zuckerberg veut “faire en sorte qu’un milliard de personnes rejoignent des communautés significatives”. Une manière, aussi, de s’éloigner de ses aspirations à transformer Facebook en plateforme monopolistique d’information en ligne, alors que l’avènement des fake news l’a transformé en véritable bourbier raciste et complotiste. Un pas de côté qui signifie également une baisse de revenus publicitaires à prévoir, explique TechCrunch, les interactions entre utilisateurs étant moins monétisables que celles entre utilisateurs et fournisseurs de contenu. Avec ses 2 milliards d’utilisateurs, Facebook va maintenant devoir faire des choix forts s’il veut continuer à grandir, en commençant par arrêter de gagner toujours plus de temps d’attention chez ses utilisateurs. On ne “connecte” pas le monde, le vrai monde, en poussant les gens à rester devant un écran.

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