Trois choses à savoir sur Yannick Jadot, le candidat écolo à la présidentielle

Trois choses à savoir sur Yannick Jadot, le candidat écolo à la présidentielle

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Par Clotilde Alfsen

Publié le

À 49 ans, le député européen, vainqueur de la primaire écolo, sera le candidat d’Europe Écologie-Les Verts à l’élection présidentielle. Yannick Jadot étant assez méconnu du grand public, une présentation de celui qui portera les idées vertes en 2017 s’impose. 

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Yannick Jadot, eurodéputé qui s’est fait récemment connaître pour son opposition au CETA (traité international de libre-échange entre le Canada et l’Europe) a récolté 54,5 % des voix au second tour de la primaire d’Europe Écologie-Les Verts (EELV). Au cours de la campagne pour la primaire, l’eurodéputé a rassemblé autour de lui les opposants à l’ancienne secrétaire générale du parti, Cécile Duflot. L’ex-ministre du logement était, elle, connue du grand public mais assimilée aux guerres d’ego et conflits du parti EELV.

Engagé de longue date pour la cause écolo, tenant de l’aile droite du parti, Yannick Jadot a fait ses preuves dans son entourage politique, mais pas encore auprès des Français. Son déficit de notoriété est ce qui lui pèse le plus.

Il était directeur de campagne de Greenpeace France

De 2002 à 2008, Yannick Jadot dirige les campagnes de Greenpeace France. L’eurodéputé travaille alors avec Michèle Rivasi (son adversaire au second tour de la primaire), qui fut directrice de Greenpeace France durant quelques mois entre 2003 et 2004, dans une ambiance loin d’être sereine. Au sein de l’ONG, il s’engage notamment dans l’opération Plutonium, une action antinucléaire. Il est ainsi condamné pour être entré illégalement sur la base militaire de l’île Longue, dans la rade de Brest.

Il était le seul homme à se présenter

Yannick Jadot était le seul homme sur les rangs pour la primaire EELV. Ils étaient quatre à se présenter aux adhérents du parti : outre Cécile Duflot, qui s’est fait évincer dès le premier tour, et Michèle Rivasi, l’eurodéputée Karima Delli avait également fait acte de candidature.

Il n’a pas encore réuni ses 500 signatures

Le candidat EELV à la présidentielle se situe plutôt à l’aile droite du part et est réputé comme un sérieux bosseur. Il lui reste cependant encore, comme doivent le faire tous les candidats, à rassembler les 500 signatures obligatoires pour pouvoir se présenter. Les élus du parti écolo ne sont plus que 270, et Yannick Jadot devra séduire depuis Paris les maires ou élus potentiellement prêts à le parrainer. Cité par le JDD, le secrétaire national des Verts, David Cormand, se veut rassurant : “Vu que quelque 40 000 élus sont habilités à donner leur parrainage, je pense qu’il est raisonnable de penser que 500 voudront appuyer notre candidature.”

D’après le JT de France 3 du 7 novembre, seulement 2 % des votants interrogés se disent prêts à donner leur voix à Yannick Jadot…