Le robot analyse les photos de profil des téléphones avec une caméra, tout comme n’importe quel être humain le ferait avec ses yeux puis sélectionne ou rejette le profil avec ses deux [pouces], tout comme n’importe quel être humain le ferait.
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À lire Saurabh Datta, c’est évident : les critères de la beauté, qu’on pensait éminemment subjectifs, ne sont en fait que des données comme les autres, interprétables à l’envi par les machines : “Depuis des siècles, il y a des discussions autour de l’explication de la beauté et des règles pour les exprimer mathématiquement”. Néanmoins, comme le note Mashable qui a découvert ce projet, l’algorithme de TinderBot n’est pas encore paramétrable et le robot réagit aux profils Tinder qu’il découvre par rapport aux données qui figurent dans son code. L’intelligence artificielle n’est donc pas encore capable “d’apprendre” de vous et de vos préférences.
Un avant-goût de la drague post-Internet ?
Rassurez-vous, vous devriez continuer à “swiper” vous-même encore longtemps : la machine de Saurabh Datta n’est pas destinée à être produite et constitue “une expérience” qui applique l’automatisation des gestes d’un être humain à l’ère des rencontres digitales. Pourtant, TinderBot constitue probablement un avant-goût de la manière dont les applications de rencontre et les réseaux sociaux tendent à s’automatiser – et à avoir de moins en moins besoin d’interactions avec l’être humain. Brrr.
Mais serons-nous complètement capables de lâcher les commandes à une intelligence artificielle à ce point-là ? Même si les machines apprenaient de nos goûts, de nos critères de beauté, de nos préférences chez l’autre, abandonnera-t-on notre libre arbitre au profit d’un robot supposé choisir mieux que nous ? Bonnes questions… Au fait, connaissez-vous la série Black Mirror ?
Découvrez le projet TinderBot sur son site dédié.
