Cette basket française s’attache automatiquement

Cette basket française s’attache automatiquement

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Par Inès Bouchareb

Publié le

Une start-up française a conçu une chaussure “intelligente”. Ces baskets se serrent automatiquement et n’ont rien à envier à celles de Marty McFly.

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L’incontournable Retour vers le futur ne cesse d’inspirer nombre de concepteurs de merveilles technologiques. Le 21 octobre 2015, nous fêtions enfin le jour de l’arrivée parmi nous de Marty McFly, le héros de l’épopée de Robert Zemeckis. En effet, dans le deuxième volet de Retour vers le Futur, sorti en 1989, Marty et Doc faisaient un bond dans le temps pour se retrouver dans un monde où les voitures volent et où les baskets se lacent toutes seules.

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Après que Nike a insufflé la vie à ce fantasme de souliers auto-laçants, en dévoilant ses Air Mag en temps voulu, c’est aujourd’hui au tour de la start-up française Digitsole de s’attaquer au domaine de la chaussure “intelligente”. Ainsi, c’est au CES de Las Vegas (Nevada), le salon mondial de l’électronique qui se tient du 6 au 9 janvier, qu’elle présente, avec sa société partenaire Zhor Tech, la Smartshoe 01.

La Smartshoe 01 de Digitsole a l’aspect d’une grosse basket et, contrairement aux Nike de Marty McFly, pas de lacets mais une large languette qui se relève ou s’abaisse automatiquement pour serrer ou desserrer la chaussure. Elle se contrôle depuis un smartphone, ou “même par commande vocale”, précise Karim Oumnia, le fondateur de la start-up, à l’AFP.

Elle intègre aussi toute une série d’autres fonctionnalités : “la chaussure chauffe, calcule les distances et les calories, mesure l’amorti, donne la posture”, énumère-t-il. Alimentée par une batterie qui se recharge sans fil, cette sneaker connectée promet plusieurs jours d’autonomie.

 “Bien sûr, ça reste un prototype, mais l’idée est de montrer qu’on maîtrise la technologie”, poursuit Karim Oumnia. Cela devrait déboucher sur “une série limitée avec un design amélioré” pour une commercialisation en fin d’année, dans “des boutiques un peu select”, notamment aux États-Unis, en Chine et dans une poignée de pays européens dont la France, bien sûr. Son prix s’élèverait à 450 euros.