Comme pour les humains, il y a des optimistes et des pessimistes chez les cochons

Comme pour les humains, il y a des optimistes et des pessimistes chez les cochons

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Par Clotilde Alfsen

Publié le

Importance des conditions de vie

Forts de ces premiers résultats, les chercheurs ont voulu tester les humeurs des cochons. Les animaux ont donc été séparés en deux groupes : le premier avec des conditions de vie agréables (de l’espace pour se mouvoir, de la paille fraîche pour se coucher…) et le second dans des enclos moins sympas (pas de place pour se déplacer et pas de paille). Le but de la manœuvre était de vérifier si le cadre de vie avait une influence sur l’humeur – et donc potentiellement le comportement – des bêtes.
L’étape suivante de l’étude a consisté à disposer un troisième bol entre les deux premiers. Les scientifiques ont alors pu constater que les cochons (pessimistes ou optimistes) ayant eu le droit à un traitement trois étoiles se montraient plus curieux et enjoués que les autres, et hésitaient beaucoup moins à aller inspecter le nouveau récipient (quitte à être déçus par le contenu du troisième bol).
Pour leur part, les cochons pessimistes mis dans un cadre de vie moins cool que les autres se sont montrés blasés et plus vigilants. Néanmoins, ils semblent avoir manifesté une certaine forme de joie, lorsque leurs conditions de vie étaient améliorées.
Ces résultats suggèrent que les jugements des animaux non-humains sont semblables à ceux des humains, ils incorporent des aspects stables de leur personnalité et de leurs humeurs plus variables”, concluent la docteure Lisa Collins et son équipe.

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