C’est officiel : le retour des 90’s a ressuscité le bijou de dent

C’est officiel : le retour des 90’s a ressuscité le bijou de dent

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Par Naomi Clément

Publié le

Parmi ses adeptes ? La déjantée Katy Perry et la fascinante Adwoa Aboah.

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Visiblement, la nostalgie des nineties n’en finit plus de s’amplifier. Après le retour du ras-du-cou, des bombers bouffants, du fabuleux peau de pêche et des sublimes imprimés à flammes, c’est au tour d’un énième incontournable des années 1990 de faire son grand retour : le bijoux de dents.

Ce petit strass, qui se fixe généralement sur le milieu de l’incisive à l’aide d’une substance adhésive, est aujourd’hui plus que jamais sous le feu des projecteurs grâce à une nouvelle génération de chanteuses, mannequins et autres it girls qui ont choisi de donner un second souffle à cet accessoire à la fois kitsch et bling-bling.

Depuis quelques mois en effet, le mini-cousin du grillz ne cesse de gagner du terrain, s’exposant à tout-va sur les comptes Instagram de la chanteuse Halsey, qui s’est récemment offert les soins du salon spécialisé Tooth Kandy, de la mannequin et DJ Josephine Pearl Lee, plus connue sous le pseudonyme “Princess Gollum”, ou encore de la blogueuse et make-up artist Sara Cody, à qui l’on doit les produits Lit Cosmetics.

Des logos sur la canine

Mais si le bijoux de dent représentait à son apogée, dans les années 1990 et 2000, des motifs relativement simples (des cœurs, des ronds ou des étoiles), il prend aujourd’hui la forme des logos des griffes les plus en vogue du moment. En 2015, Katy Perry affichait par exemple un sourire estampillé de la virgule dorée du géant Nike (qui serait devenue la marque préférée des adolescents aux États-Unis). Un bijoux sur mesure, que de nombreux fans ont depuis décidé de reproduire et d’adopter.

Au printemps 2016, la mannequin britannique Adwoa Aboah souriait à pleines dents sur la couverture du magazine i-D, arborant un sigle Chanel scintillant. Sans parler de l’iconique lapin de Playboy, qui connaît actuellement un véritable renouveau (comme en témoigne ses dernières collaborations avec Supreme ou Joyrich), et prolifère sur les dentitions de nombreux Américains.

Cette combinaison entre strass et logos, qui risque rapidement de se propager, est révélatrice de deux choses : que la culture de la contrefaçon, qui s’était jusqu’ici restreinte aux seuls vêtements, pourrait prendre de plus en plus d’ampleur au cours de ces prochains mois ; et qu’en matière de mode, les années 1990 semblent être une source d’inspiration aussi inépuisable qu’éternelle.

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