Vidéo : la réponse géniale du nouveau Premier ministre canadien sur la parité

Vidéo : la réponse géniale du nouveau Premier ministre canadien sur la parité

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Par Ariane Nicolas

Publié le

Une journaliste lui a demandé pourquoi son gouvernement était paritaire. “Parce qu’on est en 2015”, s’est contenté de répondre Justin Trudeau.
“Être ouvert et transparent dans notre action.” Tout juste nommé à la tête du nouveau gouvernement canadien, Justin Trudeau a déjà imprimé sa marque. Lors de son discours post-assermentation, jeudi 5 novembre, il a défendu ses choix opérés pour former la nouvelle équipe : parité totale, diversité (deux ministres sont aborigènes et trois sont sikhs), ministres issus de la société civile, ministres handicapés, ministres d’origine québécoise (ce qui est rare)… Le nouvel exécutif canadien a tout du gouvernement exemplaire.
Mais cette nouvelle composition ne semble pas aller de soi pour tout le monde. Lors d’une conférence de presse qui a suivi la cérémonie d’assermentation, Justin Trudeau s’est vu poser une question surprenante de la part d’une journaliste : pourquoi un gouvernement paritaire ? La réponse de l’élu est parfaite. “Parce qu’on est en 2015”, sourit-il, refusant d’argumenter pour formuler une réponse qu’il considère comme évidente.

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“So help me God” éludé par plus de la moitié des ministres

Autre particularité de ce gouvernement, rappelle Quartz, plus de la moitié de ses membres (16 sur 30) ont refusé de prêter serment religieusement. Voici la formulation à prononcer, selon le protocole :

I, ………, do swear that I will be faithful and bear true allegiance to Her Majesty Queen Elizabeth the Second, Queen of Canada, Her Heirs and Successors. So help me God.
Moi, ………, jure fidélité et allégeance à Sa Majesté la reine Elizabeth II, reine du Canada, à ses héritiers et ses successeurs. Que Dieu soit avec moi.

Ces ministres ont tout simplement refusé de prononcer la dernière phrase. Le mot “jurer”, à la connotation religieuse, peut quant à lui être remplacé par le mot “déclarer”. Pour autant, cela ne veut pas dire que les ministres qui refusent de faire référence à Dieu ne sont pas croyants, signale le site Quartz. Ils préfèrent peut-être simplement ne pas l’afficher publiquement.