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En réponse au décret de Trump, Starbucks et Airbnb offrent jobs et toits aux réfugiés

En réponse au décret de Trump, Starbucks et Airbnb offrent jobs et toits aux réfugiés

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Par Arthur Cios

Publié le

Foi en l’humanité en partie restaurée.

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Ère Donald Trump, jour +10. Alors que l’opposition de la rue à l’un des premiers décrets du nouveau président anti-immigration grandit (mais qu’une juge fédérale a en partie suspendu le texte en question), voilà que des grandes entreprises répondent aussi à leur manière, comme l’explique Ouest-France.

Si d’un côté certains n’ont pas trop joué le jeu – comme Uber qui n’a pas répondu à un appel du syndicat des taxis de New York à faire une heure de grève ce samedi 28 janvier, et a profité d’une manifestation monstre à l’aéroport JFK pour baisser ses prix afin d’attirer plus de clients –, d’autres cherchent à montrer l’exemple.

Il y a ceux qui ont poussé une gueulante, comme Mark Zuckerberg qui a rappelé l’importance de l’immigration (“Les États-Unis sont une nation d’immigrants, et nous devrions en être fiers“). D’autres l’ont plutôt fait en interne, tel que Sundar Pichai (PDG de Google) qui a envoyé une note pour demander à la centaine d’employés actuellement à l’étranger de rentrer sur le territoire américain au plus vite ; ou Tim Cook d’Apple qui a rappelé que Steve Jobs était le fils d’un immigré syrien. Mais Starbucks et Airbnb ont décidé d’aller plus loin encore.

L’homme à la tête de l’entreprise réputée pour ses cafés, à savoir Howard Schultz, a promis d’offrir 10 000 emplois en cinq ans à des réfugiés, que ce soit pour avoir fui la guerre, les discriminations ou encore les persécutions, dans les 75 pays où est implantée sa compagnie. Brian Chesky d’Airbnb a proposé quant à lui d’héberger gratuitement (dans diverses localités) les réfugiés et autres personnes interdites d’entrer sur le territoire américain bloquées dans des aéroports étrangers.

Lyft, service de chauffeurs privés et principal concurrent d’Uber, a promis de donner un million de dollars à l’American Civil Liberties Union, l’association qui a porté plainte contre le décret et qui a donc permis sa suspension temporaire.