Pour le prix d’un deux-pièces à Paris, offrez-vous plutôt cette île écolo en Écosse

Pour le prix d’un deux-pièces à Paris, offrez-vous plutôt cette île écolo en Écosse

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Offrez-vous l’île de Little Ross pour le prix d’un deux-pièces à Paris (©Galbraith)

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Par Jeanne Pouget

Publié le

La petite île écossaise de Little Ross est en vente au prix de £325,000 (moins de 400 000 euros). Le prix d’un deux-pièces à Paris, mais avec de l’espace en plus.

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Surmontée d’un phare et dotée d’un cottage, l’île de Little Ross située au sud-ouest de l’Écosse, a été mise en vente ce mois-ci pour la somme de £325,000 (366 684 euros). Une annonce qui a fait les gros titres outre-Manche puisque l’investissement financier est plus alléchant que l’achat d’un deux-pièces à Londres, ou encore équivalent à un bien similaire à Édimbourg par exemple.

Pour cette somme, vous pouvez donc devenir l’heureux propriétaire d’une île de 11 hectares située non loin des côtes, surmontée d’un phare construit en 1843 (non inclus dans l’achat du bien mais entretenu) et dotée d’un cottage de 7 pièces (à retaper) et de sa cour, ainsi que d’une grange en ruines. Un lieu qui demande quelques efforts de rénovation mais avec à la clef, la certitude d’avoir la paix. Dans un décor typique entre pâturages, petit port naturel pour accoster son bateau et une plage de galets pour les amateurs de bains revigorants.

Une île autonome en énergie (et un peu hantée)

L’île a aussi l’avantage d’être axée sur le développement durable : ses habitants pourront ainsi être autonomes en énergie grâce à ses panneaux solaires et ses petites éoliennes déjà fonctionnels sur le site. Pour l’agent immobilier cité par le quotidien britannique The Independant, il s’agit d’une “opportunité rare d’acheter un bien unique”. Les îles mises en vente étant rarement dotées de parties habitables déjà existantes. Avis aux amateurs de nature et de calme, ou de modes de vie alternatifs et de retraites isolées…

Néanmoins, les acquéreurs devront être munis de leur propre moyen de locomotion pour se rendre dans leur nouvelle demeure. C’est-à-dire leur propre bateau ou, option moins écologique, d’un hélicoptère… Ce que l’annonce ne précise pas non plus, c’est que l’île a été le théâtre d’une tragédie sanglante en 1960. Le gardien du phare, Hugh Clarke, avait été retrouvé assassiné par deux promeneurs en villégiature sur l’île. C’est finalement son collègue Robert Dickson, qui a été inculpé dans ce meurtre et emprisonné après avoir échappé à la pendaison. Les deux hommes étaient les seuls habitants de l’île… Une histoire qui nous rappelle que l’isolement peut parfois conduire à la folie.