Les pièges cultes de Maman, j’ai raté l’avion testés pour de vrai : aucun cambrioleur n’aurait survécu

Les pièges cultes de Maman, j’ai raté l’avion testés pour de vrai : aucun cambrioleur n’aurait survécu

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Macaulay Culkin jouant Kevin McCallister (© 20th Century Fox)

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Par Louis Josse

Publié le

Moments-phares du film Maman, j’ai raté l’avion, les pièges du petit Kevin auraient-ils permis de repousser les cambrioleurs dans la vraie vie ? Peut-être un peu trop, selon le youtubeur américain qui les a testés. 

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On vous rassure tout de suite, le génial Jake Roper ne s’est pas infligé directement les supplices divers et variés mis en scène dans le film sorti en 1990, des marches goudronnées jusqu’au vicieux fer à repasser. Sur sa chaîne YouTube Vsauce3, il a tout d’abord sélectionné et recréé trois situations : la poignée de porte brûlante, le lancer de pots de peinture en pleine tête, et enfin le coup de pied-de-biche dans le buste. Pour des raisons de sécurité évidentes, il a utilisé un mannequin balistique, qui reproduit les caractéristiques de la peau humaine (en plus de faux os, organes, etc.).

Bilan ? Kevin, bien que sans doute mû par de bonnes intentions, serait en réalité un serial killer dangereux. Mais reprenons les choses dans l’ordre. En premier lieu, le piège de la poignée de porte apparaît comme difficilement réalisable, à notre plus grande déception. La chaleur, générée sur la poignée intérieure via une résistance électrique de barbecue, devait se transmettre sur la poignée extérieure. Sauf que voilà, même après une belle attente à grand renfort de chalumeau, le métal de la porte finit par se tordre, le bois par brûler… sans que la poignée extérieure n’atteigne aucunement une chaleur insupportable. Dommage.

Le piège le plus dangereux imaginé par Kevin McCallister reste donc le second, soit le lancer de pots de peinture. Pesant 5,9 kilogrammes et lancés à 32 kilomètres/heure au bout d’une corde, du haut de l’escalier jusqu’au visage des malfrats, ces fameux pots ne font (dans le film) que projeter les deux hommes en bas de l’escalier. Dans la vraie vie, le choc — estimé par les vidéastes à deux fois la force d’un coup de Mike Tyson — aurait probablement brisé le crâne des cambrioleurs. Et (spoiler) un crâne brisé, ça tue. Un verdict morbide également valable pour le coup de pied-de-biche en plein torse — cette fois, Kevin est innocent —, qui aurait atteint la cage thoracique et les différents organes vitaux (poumons et cœur percés, oups).

Mieux vaut donc oublier tout ça, et garder en tête l’esprit guilleret du long-métrage, pour le bien de vos souvenirs d’enfance.