Omran, le petit garçon syrien de l’ambulance, a retrouvé sa famille

Omran, le petit garçon syrien de l’ambulance, a retrouvé sa famille

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Par Lydia Morrish

Publié le

En quelques heures, son image a fait le tour du monde. Omran Daqneesh, 5 ans, est devenu le symbole des victimes de la guerre en Syrie.

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Omran Daqneesh est devenu un symbole du climat de terreur qui règne en Syrie. La vidéo de ce jeune garçon de 5 ans ayant survécu à un bombardement, le 17 août, a fait le tour du monde. L’air hagard, le corps couvert de suie et de sang, on le voit assis sur le siège d’une ambulance.

Il vient de survivre à des frappes aériennes qui ont visé Alep, une ville du nord de la Syrie. Cinq enfants ont été touchés par ces frappes. Les images de cet enfant silencieux tiré des gravats ont marqué les esprits.

Son visage choque parce qu’il est blessé, mais aussi parce qu’il illustre la tranche de la population innocente qui subit de plein fouet les attaques violentes, qu’elles arrivent de Bachar Al-Assad, de Daech, voire de la Russie. Devenue le symbole de la violence en Syrie, des Syriens tweetent la photo d’Omran en demandant pourquoi le monde ne fait rien pour les tueries à Alep”, explique Raf Sanchez en légende d’un photomontage du petit garçon en compagnie des présidents américain et russe.

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Le 18 août, les médias ont reçu la confirmation qu’il avait retrouvé sa famille. Sa mère, son père et ses trois frères et sœurs ont tous réussi à survivre à l’attaque aérienne. Le petit Omran n’aurait pas versé une seule larme avant que ses parents n’arrivent à l’hôpital.

Abu Rajab, de la Syrian American Medical Society a raconté l’histoire des retrouvailles à l’agence de presse AP, relayée par la chaîne ABC :

“Il était dans un état d’étourdissement total, c’était presque comme s’il était endormi. Il n’était pas inconscient, mais traumatisé, perdu. Il n’a rien dit, il a demandé à voir ses parents. Ils sont arrivés peu après, avec une deuxième vague de gens. Ce n’est qu’une fois qu’il les a vus qu’Omran s’est mis à pleurer.”