Et Barack Obama créa la plus grande réserve marine mondiale

Et Barack Obama créa la plus grande réserve marine mondiale

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Dans la réserve de Papahanaumokuakea, on trouve pas moins de 7000 espèces de mammifères marins

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Par Jeanne Pouget

Publié le

Le président Barack Obama a annoncé jeudi 25 août sa volonté d’agrandir la réserve marine de Papahānaumokuākea, à Hawaii, pour en faire la plus grande du monde. 

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Terre natale du président Obama, l’archipel d’Hawaii (50e État des États-Unis) est doté d’un patrimoine naturel d’exception. Son second mandat touchant à sa fin, le président souhaitait souligner son action en faveur de l’environnement par un geste fort. Il a donc annoncé quadrupler la taille de la réserve marine de Papahānaumokuākea (débrouillez-vous pour la prononciation), créée en 2006 sous l’impulsion de son prédécesseur George W. Bush.

Cette zone de 350 000 kilomètres carrés va donc être étendue à 1,51 million de kilomètres carrés, soit la taille de la Mongolie ou deux fois la taille de l’État du Texas. Un territoire où la pêche commerciale et toute activité d’extraction de ressources sont interdites. Seules la pêche traditionnelle et récréative et les activités nautiques seront autorisées.

7 000 espèces marines et des coraux quadrimillénaires

La réserve de Papahānaumokuākea abrite un écosystème très riche, dont un quart endémique. On y trouve pas moins de 7 000 espèces marines (baleines bleues, albatros à queue courte, phoques, thons…), dont certaines sont menacées d’extinction. Mais aussi du corail noir, qui peut vivre plus de 4 500 ans, un record absolu pour un organisme marin.

Le sénateur démocrate d’Hawaii, Brian Schatz, a salué cette décision du président Barack Obama : “Ceci est l’une des plus importantes actions qu’un président américain ait pris pour la survie des océans“, a-il-déclaré. Une action soutenue par les ONG de préservation de l’environnement. Elles rappellent néanmoins qu’à l’heure actuelle, seulement 3 % des eaux sont protégées à l’échelle mondiale alors qu’il faudrait qu’au moins 30 % le soient pour assurer la survie des océans.