La nouvelle promo d’Harvard compte une majorité d’étudiants issus de minorités ethniques

La nouvelle promo d’Harvard compte une majorité d’étudiants issus de minorités ethniques

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Par Chayma Mehenna

Publié le

Si cela fait 380 ans que l’université d’Harvard existe, ce n’est que la seconde fois que la nouvelle promo compte une majorité d’étudiants issus de minorités.

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Harvard est l’une des universités les plus sélectives des États-Unis. Chaque année, elle trie 40 000 candidatures pour n’accepter que 2 000 étudiants par promo. D’après le Boston Globe, l’auguste institution bat un record en matière de diversité pour la seconde année consécutive : la nouvelle promo, qui sera diplômée en 2021, est en effet composée d’une majorité de jeunes issus de minorités ethniques. Au total, 50,8 % d’élèves afro-américains, hispaniques, latino-américains, asiatiques, amérindiens et polynésiens rejoindront les bancs de l’université à la fin de l’été.

D’après les statistiques publiées par Harvard, on compte parmi les heureux élus 22,2 % d’étudiants d’origine asiatique, 14,6 % d’origine afro-américaine, 11,6 % d’origine hispanique, ainsi que 2,5 % d’Amérindiens et de Polynésiens. Rachael Dane, porte-parole de la célèbre université, explique à ce propos : “Harvard s’applique à recruter des promos ethniquement variées.”

Lorsque l’on compare ces chiffres à la population globale des États-Unis (d’après les données du Bureau du recensement américain), on remarque une sous-représentation des latinos – qui constituent pourtant 17,8 % de la population américaine. À l’inverse, les étudiants d’origine asiatique sont surreprésentés, puisque les personnes se définissant comme asiatiques ne constituent que pour 5,7 % des Américains. On notera aussi que 15,1 % des nouveaux étudiants sont les premiers à faire des études universitaires dans leur famille, tandis que 12,8 % sont des étudiants internationaux qui ne sont pas citoyens ou résidents américains. Des chiffres encourageants.

Cette ouverture sociale a été rendue possible par un système de bourses (financé grâce à la générosité d’anciens élèves), qui permet à 20 % des familles des nouveaux élèves de ne rien payer. Le journal Les Échos note également que 49,6 % des nouveaux entrants à Harvard seront des étudiantes (contre 47,8 % l’année dernière).