Pour sa nouvelle campagne, Sea Shepherd s’adresse aux enfants grâce à des peluches un peu spéciales

Pour sa nouvelle campagne, Sea Shepherd s’adresse aux enfants grâce à des peluches un peu spéciales

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Par Jeanne Pouget

Publié le

L’association de préservation des océans Sea Shepherd lance les Pollutoys : des peluches qui sensibilisent les enfants à la pollution marine. 

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“Ceci est plus qu’un jouet, c’est une solution.” Pour sa nouvelle campagne, l’ONG Sea Shepherd lance une série de peluches à l’effigie d’animaux marins. Ces “Pollutoy” (contraction de “pollution ” et “jouet”), ont une visée pédagogique en plus de leur côté câlin. Les ventres de ces dauphins, baleines, tortues, requins, pingouins et autres pélicans tout doux et tout mignons peuvent s’ouvrir à l’aide d’un zip, ce qui permet aux enfants d’observer l’intérieur de leurs organismes obstrués par des déchets.

Derrière chaque animal, une histoire liée à la pollution est à découvrir. Une façon mi-douce mi-trash de sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge à une triste réalité environnementale : chaque année un million d’animaux marins meurent après avoir ingéré trop de plastique.

Un outil pédagogique pour sensibiliser les générations futures

Nous aurions pu combattre la pollution au plastique par l’intermédiaire d’images chocs. Mais nous avons choisi une autre option : éduquer“, explique Sea Shepherd au sujet de sa nouvelle campagne orchestrée par l’agence de com’ Fred et Farid. Des peluches qui peuvent aussi servir d’outils pédagogiques dans les écoles.

“Nos enfants adorent les Pollutoys ! Le simple fait de regarder à l’intérieur du ventre de l’animal et de découvrir tous ces déchets surprend les enfants dans un premier temps, mais ensuite ils continuent d’en parler pendant des semaines. C’est une bonne façon d’attirer leur attention, de toucher leur cœur et de laisser libre cours à leur imagination pour trouver des solutions ensemble”, explique une professeure des écoles pour promouvoir l’objet.

En effet, entre l’âge de 3 et 5 ans, l’apprentissage grâce à la pédagogie ludique permettrait aux enfants d’améliorer leur mémorisation de 77 %. Les images issues de l’enfance ont un fort impact et trouveront certainement une résonance dans le futur.

L’ONG espère qu’en aimant Martha la raie manta, Willy la baleine ou Penny le pingouin, les enfants auront envie d’agir pour les protéger et prendront ainsi rapidement conscience de la pollution engendrée par la consommation de sacs, gobelets et autres couverts en plastiques découverts dans leurs estomacs.

À lire -> La campagne choc d’une ONG contre la destruction de l’environnement.