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Vidéo : pour le Népal, le Spider-Man français escalade la tour Montparnasse

Vidéo : pour le Népal, le Spider-Man français escalade la tour Montparnasse

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Par Théo Chapuis

Publié le

Pour le Népal, certains envoient des dons, d’autres tweetent des informations. Le grimpeur Alain Robert, lui, a décidé d’escalader la tour Montparnasse. Chacun son truc.

Alain Robert a un look de vieux hippie de retour de Goa où il aurait passé sa jeunesse dans un seau plein de salvia, pourtant c’est un athlète exceptionnel. Surnommé le Spider-Man français, ce grimpeur de 52 ans a gravi ce mardi 28 avril la tour Montparnasse, drapeau du Népal en poche, en hommage aux victimes de la tragédie dans laquelle le pays est plongé depuis samedi et ce terrible séisme qui a fait au moins 5 000 morts et 10 000 blessés.
C’est Pauline Froissart, une journaliste de l’AFP, qui l’a signalé en premier sur son compte Twitter, photo à l’appui. On note que l’athlète a réalisé son exploit comme à son habitude : sans harnais de sécurité. Pourquoi a-t-il fait ça ? “Pour apporter un peu de soutien aux victimes du tremblement de terre”, déclare-t-il à l’AFP. Il pense en particulier aux “confrères bloqués au camp de base de l’Everest”. Parmi eux, il en est persuadé, “il y a des admirateurs d’Alain Robert”. Il est comme ça Robert : le cœur sur la main.


Mais parce qu’une carrière de super-héros (même de l’alpinisme) ne se bâtit pas d’un claquement de doigts, il faut rappeler que c’est la troisième fois que le grimpeur partait à l’assaut de la tour Montparnasse. “La toute première fois c’était en 1995, en janvier, il y avait un vent de 120 km/h, il faisait extrêmement froid, c’était éprouvant”, se souvient-il. Puis il a réédité l’exploit en 2004. Ce mardi, Alain Robert était toujours aussi apaisé face à son exploit : “Il fait un peu frais, il n’y a pas trop de vent, pas de risque de pluie, les conditions sont réunies”.
Alain Robert n’est pas chauvin : il a escaladé plus de 130 grands édifices en tous genres dans le monde, et ce depuis 1994. Il a vaincu l’Empire State Building, les Petronas Twin Towers de Kuala Lumpur ou encore la Burj Khalifa, plus grand building du monde du haut de ses 828 mètres, à Dubaï, en 2011. Aujourd’hui, alors qu’on lui posait la question de sa retraite, il déclarait :

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Si j’ai la condition physique, je pourrai grimper jusqu’à 60, 65 ans. Ce serait un pied-de-nez à la société si je pouvais grimper de nouveau une tour de la Défense à 60 ans.

Pas de doutes : la salvia, ça conserve.