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La Nasa a détecté des geysers de vapeur d’eau à la surface d’une lune de Jupiter

La Nasa a détecté des geysers de vapeur d’eau à la surface d’une lune de Jupiter

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Par Thibault Prévost

Publié le

La surface d’Europe, une lune de Jupiter qui recèle un océan sous sa surface glacée, abrite également des geysers de 200 kilomètres d’altitude.

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Année après année, Europe s’affirme comme l’une des candidates les plus prometteuses à la vie extraterrestre. La Nasa, qui avait déjà découvert sous sa surface glacée un océan deux fois plus important que tous les océans terrestres réunis, a annoncé le 26 septembre l’observation de geysers de vapeur d’eau qui pourraient atteindre 200 kilomètres d’altitude. Et accréditeraient ainsi la thèse selon laquelle Europe pourrait bel et bien abriter de la vie.

Après avoir observé Europe une dizaine de fois sur une période de quinze mois, le télescope spatial Hubble a vu à trois reprises l’émission de gigantesques geysers de vapeur d’eau, qui ont transpercé l’épaisse couche de glace de ce satellite naturel. Des constatations qui corroborent celles effectuées dans le cadre d’une étude menée en 2012 par le Southwest Institute de San Francisco, qui avait permis d’identifier des geysers de 160 kilomètres de haut jaillissant du pôle nord d’Europe. Si de telles observations étaient vérifiées, elles réaffirmeraient un peu plus la possibilité d’une vie extraterrestre sur cette lune de Jupiter.

Selon Geoff Yoder, l’un des directeurs de la Nasa, “l’océan d’Europe est considéré comme l’un des endroits les plus prometteurs dans le système solaire, où la vie pourrait potentiellement exister.” Profond d’une centaine de kilomètres, cet océan subglaciaire offrirait en effet un parfait berceau pour le développement d’une vie microbienne, d’autant que sa composition est extrêmement proche de celle de la Terre. Pour en savoir plus, il faudra néanmoins attendre le lancement du télescope James Webb en 2018, mais surtout l’éventuelle mission d’exploration d’Europe, prévue par la Nasa après 2020. Avec ces nouvelles données, nul doute que l’agence spatiale américaine ira y jeter un coup d’œil.