Mark Zuckerberg promet de “réparer” Facebook en 2018

Mark Zuckerberg promet de “réparer” Facebook en 2018

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Mark Zuckerberg répare une voiture lors de sa tournée des Etats-Unis

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Par Pierre Schneidermann

Publié le

“Ce que l’on vit aujourd’hui me rappelle la première année de Facebook. Le monde est [à nouveau] anxieux, divisé, et Facebook a beaucoup de travail devant lui : qu’il s’agisse de protéger nos communautés des injures et de la haine, de se prémunir contre l’interférence des nations ou bien faire en sorte que le temps passé sur Facebook le soit à bon escient.”

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Triptyque ambitieux qui fait référence aux turbulences traversées par le réseau social en 2017 :

  • La protection des communautés : lutter plus efficacement contre les discours de haine (bouuuh, les trolls), la cybercriminalité, les harcèlements en tout genre ou les contenus choquants – pensons à cette vidéo où une ado de 12 ans filmait son suicide en direct. Facebook avait mis plus de deux semaines à réagir.
  • L’ingérence des nations : référence directe à l’intervention des Russes dans l’élection présidentielle américaine à coups de contenus clivants et sponsorisés qui ont joué en faveur de Donald Trump.
  • Le temps qui passe : réponse aux critiques récurrentes qui taxent Facebook et autres marchands de sociabilité de nous faire passer trop de temps sur leurs applis, phénomène désormais plus connu sous le nom d'”économie de l’attention”. L’expression “time well spent” utilisée par Suc est une référence quasi transparente au mouvement “Time Well Spent”, fondé par un ancien de Google, visant à assainir notre passion immodérée pour les réseaux sociaux.

Sur un plan plus général, le cinquième homme le plus riche du monde prend acte d’une angoisse bien plus structurelle : la défiance des citoyens vis-à-vis des géants de la tech. Zuckerberg promet donc de se pencher de près sur les questions cryptographiques et cryptomonétaires. La finalité : protéger la vie privée des utilisateurs.