Avec Luna 27, l’Europe et la Russie veulent aménager une base lunaire

Avec Luna 27, l’Europe et la Russie veulent aménager une base lunaire

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Par Thibault Prévost

Publié le

Dans cinq ans, la mission Luna 27 marquera le début d’une coopération entre l’Europe et la Russie pour installer une base sur la face cachée de la Lune.
Ceci n’est pas un scénario de film de SF à petit budget. En 2020, la première mission Luna 27, menée conjointement par les agences spatiales européenne (Esa) et russe (Roscosmos), transportera un module jusqu’à la face cachée du satellite. À son bord, une foreuse et un mini-laboratoire, tous deux fournis par l’Esa. L’objectif : détecter la présence de glace, existante dans les régions lunaires protégées du rayonnement solaire, et déterminer dans quelle mesure cette eau pourra être utilisée pour établir une base permanente sur la Lune (un peu comme celle-là, ou presque).
Selon le docteur James Carpenter, responsable du projet à l’Esa, contacté par la BBC, “le pôle sud de la Lune ne ressemble à aucun autre endroit exploré auparavant. L’environnement est totalement différent, et le froid extrême qui y règne pourrait receler de grandes quantités d’eau gelée et d’autres composés chimiques (…) que l’on pourrait utiliser comme carburant ou comme ressources lors de prochaines missions habitées.” La dernière fois que l’Homme a posé le pied sur la Lune, c’était en 1972, lors de la dernière mission Apollo. La dernière escarmouche d’une “guerre des étoiles” remportée par les États-Unis, alors en pleine Guerre froide, au prix d’un lourd sacrifice financier.

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