La ministre de l’Enseignement supérieur annonce la fin de la plateforme APB

La ministre de l’Enseignement supérieur annonce la fin de la plateforme APB

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Par Astrid Van Laer

Publié le

La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé lors d’un entretien accordé au Journal du dimanche la fin de la plateforme Admission post-bac, pointée du doigt en raison de nombreux dysfonctionnements et jugée obsolète.

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Dans son édition du 3 septembre, le Journal du dimanche a publié un entretien avec la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal. On y apprend la fin de la très critiquée plateforme de sélection post-bac APB (Admission post-bac), qui démontre depuis plusieurs années qu’elle n’est pas du tout adaptée au nombre croissant d’étudiants – 40 000 supplémentaires cette année selon les dires de la ministre.

Début juillet, plusieurs bacheliers témoignaient en effet auprès de Speech de leur situation très incertaine en vue de la rentrée prochaine et, selon Mme Vidal, ce sont 6 000 étudiants qui étaient, mi-août, toujours en attente d’une affectation pour la rentrée universitaire de 2017. Lancée en 2008, APB ne fait désormais plus ses preuves. La ministre avait concédé qu’il s’agissait d’un “énorme gâchis” et évoque aujourd’hui un système “à bout de souffle”. Pour y remédier, elle assure qu’un “travail dans la dentelle” a été engagé avec comme objectif de faire en sorte que chacun de ces 6 000 bacheliers se voit proposer une place avant le 25 septembre prochain.

Plus symbolique, on apprend également la décision de changer le nom de la plateforme car, selon la ministre, ce dernier “rappelle trop de mauvais souvenirs”. Parmi les autres annonces évoquées dans cette interview, on trouve également la fin du système de tirage au sort, qu’elle s’est “engagée” à supprimer dès cette année mais également “la baisse du coût de la rentrée universitaire en 2018”, la limitation du nombre de vœux possibles et la création d’un plan afin de mieux aider les élèves à choisir leur orientation, notamment grâce à des étudiants chargés de présenter durant leur service civique les filières aux jeunes. Frédérique Vidal a ainsi précisé :

“Un certain nombre iront présenter les filières dans les ­lycées. Ensuite, on peut imaginer des modules ‘orientation’ au lycée, avec des visites dans les établissements. Enfin, il faudra sans doute utiliser davantage les ressources numériques.”