Avec KinkBNB, tous les fantasmes sont permis

Avec KinkBNB, tous les fantasmes sont permis

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Par Naomi Clément

Publié le

Vous rêvez d’assouvir vos désirs les plus torrides, de faire l’amour dans un donjon, un manoir ou une cellule de prison ? C’est désormais possible grâce à KinkBNB, “l’Airbnb du sexe positif”.

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Il se baptise KinkBNB et s’autoproclame “l’Airbnb du sexe positif”. L’idée de ce site ? Offrir à ses membres l’opportunité de satisfaire leurs désirs sexuels les plus enfouis, en leur permettant de séjourner dans des demeures à l’ambiance insolite ou sadomasochiste. “Quand vous êtes en vacances, il est bon de savoir que votre hôte partage le même esprit mal placé que vous“, peut-on lire sur la plateforme communautaire de location. N’est-ce pas ?

Surtout, KinkBNB (qui tire son nom du mot anglais “kink”, qui selon l’Urban Dictionnary définit “une préférence inhabituelle dans les comportements sexuels“) souhaite célébrer la diversité des pratiques au lit (ou dans tout autre espace).

Interrogé par Dazed, Ryan Galiotto, son directeur marketing, analysait :

“J’ai le sentiment que de plus en plus de gens sont aujourd’hui capables d’explorer leur propre sexualité, au lieu de la refouler.”

Espaces nudistes et orgies entre amis

KinkBNB vous propose ainsi de passer une nuit au “Domaine Essemar”, le tout premier “bed and dungeon”, ou encore dans le “Love and Lascivious Lair”, un logis dont certaines pièces ont des allures de salle de torture.

Basé sur le même principe que le géant Airbnb, le site exige que ses hôtes partagent plusieurs photos de leur location, affichent le prix de la nuit (ou de l’heure), et détaillent la liste des équipements disponibles.

Si on avait jusqu’ici l’habitude de voir les cases “wifi”, “micro-onde” et “sèche-cheveux” cochées, KinkBNB ouvre le champ des possibles en proposant donjons, éducateurs sexuels, espaces nudistes ou orgies entre amis.

Près de 10 000 adhérents

Pour le moment, KinkBNB est surtout présent aux État-Unis, où 36 % des adultes utiliseraient masques, bandeaux et autres accessoires de bondage durant leurs rapports sexuels selon une étude réalisée pour Durex en 2005.

Mais la plateforme souhaite élargir ses destinations, et propose désormais aux Français, Polonais et Italiens de rejoindre sa communauté, qui compterait aujourd’hui près de 10 000 membres selon Ryan Galiotto. Et, cerise sur le gâteau, les bitcoins sont acceptés.