Deux entrepreneurs spécialisés dans les objets électroniques viennent de créer Atmotube, un petit appareil portatif qui nous informe en temps réel sur la qualité de l’air que nous respirons.
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Nous respirons environ 20 000 fois par jour. Et à moins d’avoir des problèmes respiratoires avérés, nous ne faisons pas attention à ce que nous respirons ni à la façon dont cela peut affecter notre santé. C’est pourquoi, Vera Kozyr et Igor Mikhnenko, fondateurs de l’entreprise NotAnotherOne se sont lancés dans la création d’Atmotube.
Il s’agit d’un petit objet portatif que l’on peut accrocher à son porte-clé ou son sac pour mesurer en temps réel la qualité de l’air que nous respirons, à la fois à l’extérieur mais aussi à l’intérieur. En effet, les espaces clos peuvent renfermer un air jusqu’à huit fois plus “altéré” que les espaces extérieurs. En cause : les activités culinaires qui dégagent de la fumée, les produits d’entretien ou encore la poussière qui se dépose sur et sous les meubles.
Ainsi, Atmotube évalue constamment l’environnement qui nous entoure : la pollution de l’air, les composés organiques volatiles, les gaz et le monoxyde de carbone et bien d’autres facteurs comme la température et le degré d’humidité.
Anticiper les effets négatifs de la pollution
L’objet alerte l’utilisateur lorsque l’air respiré est “mauvais”, grâce à des capteurs qui analysent l’air environnant. Atmotube peut même agir de manière plus précise encore et détecter la source exacte de ce “mauvais air” en activant un bouton de mesure à la seconde.
Une façon d’anticiper le risque d’exposition à des douleurs chroniques du quotidien, comme l’asthme, pour ceux qui en souffrent. À plus large échelle, le mal de crâne, la toux et même des problèmes altérant le foie ou le cerveau peuvent être pris en compte.
Lancé sur la plateforme de financement participatif Indiegogo en novembre dernier, Atmotube était financé à plus de 300 % au 8 janvier 2016, date de clôture de la campagne. L’appareil est désormais disponible à la commande, au prix de 89 dollars (81 euros), et les premières livraisons devraient commencer au mois de mai prochain.
