Le député de la 1re circonscription de Paris, Sylvain Maillard, était de passage sur l’antenne de Public Sénat ce vendredi 22 septembre. L’élu n’a pas mâché ses mots en évoquant le mouvement politique de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise, estimant que ce dernier porte des idées semblables à celles d’une dictature.
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Ce vendredi 22 septembre, le député Sylvain Maillard (La République en marche) était l’invité de Cyril Viguier dans Territoires d’infos, un entretien diffusé quotidiennement sur la chaîne Public Sénat. Ce membre du comité politique du parti d’Emmanuel Macron n’y est pas allé de main morte en évoquant le mouvement des Insoumis, porté par Jean-Luc Mélenchon.
En effet, l’ancien porte-parole du président de la République durant la campagne présidentielle a déclaré :
“Je crois que, conceptuellement, ce que porte La France insoumise, c’est la fin de la République. Même s’ils nous proposent toujours une VIe République, une République idéale, les idées qu’ils portent, ce sont des idées de dictature, comme on a pu en avoir tout au long du XXe siècle sous différentes formes, comme on en a une au Venezuela à l’heure actuelle. Il y a toujours, à un moment, un rappel de cette idéologie communiste qui revient.”
“Cette vision un peu idyllique, il faut rappeler que ça finit toujours mal”
Alarmiste, l’élu parisien a martelé que les idées politiques portées par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon ne finissent jamais bien :
“On voit que ça continue, mais ça finit toujours mal. Regardez les exemples : ça finit toujours mal. C’est pour ça aussi que nous combattons plus fermement Jean-Luc Mélenchon et son mouvement, parce que cette vision un peu idyllique d’une société comme il le souhaite, il faut rappeler que ça finit toujours mal.”
Loin de revenir sur ses dires, l’élu a réitéré son propos plus tard dans la matinée, ajoutant : “Tous les régimes communistes terminent en dictature népotique. La fille d’Hugo Chavez est la femme la plus riche d’un Venezuela à l’agonie !” Une idée que semble partager Manuel Valls. En effet, la veille, l’ancien Premier ministre de François Hollande a abondé dans ce sens, déclarant sur BFM TV que La France insoumise représentait “un vrai danger pour notre pays” et que son chef de file se comportait “comme un factieux [qu’il faut combattre]”.
