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La fin d’un mythe : le yéti était en fait… un ours

La fin d’un mythe : le yéti était en fait… un ours

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KAMCHATKA TERRITORY, RUSSIA – AUGUST 13, 2017: A female brown bear on Lake Kronotskoye as part of the South Kamchatka Sanctuary. Yuri Smityuk/TASS (Photo by Yuri SmityukTASS via Getty Images)

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Par Jeanne Pouget

Publié le

Des analyses ADN auraient confondu le légendaire yéti. Il s’agirait en fait d’un ours des montagnes selon une nouvelle étude publiée mercredi 29 novembre.

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Une nouvelle étude pourrait définitivement mettre un terme à la légende du yéti, dont l’existence a toujours été mise en doute, faute de preuves matérielles. Le monstre poilu aux airs de grand singe avec un visage d’homme qui aurait sévi selon le folklore dans les régions montagneuses d’Asie serait en fait… un ours des montagnes.

C’est ce qu’affirment des chercheurs américains qui ont étudié l’ADN des restes supposés de la créature. Leur étude publiée dans la prestigieuse revue Proceedings of the Royal Society B s’est penchée sur neuf échantillons (fragments d’os, dents, morceaux de peau, poils ou matières fécales), collectés dans les montagnes de l’Himalaya et le plateau tibétain sur une période allant de la fin des années 1930 à nos jours.

Le mystère plane toujours sur l’espèce d’ours concernée

Huit analyses ADN sur neuf correspondent à des ours. Mais plusieurs types d’ours ont été identifiés sans pouvoir isoler une espèce parmi l’ours noir d’Asie, l’ours brun d’Himalaya et l’ours brun tibétain. L’ours brun de l’Himalaya est une sous-espèce de l’ours brun, il est doté d’une fourrure assez claire et rousse. L’ours brun du Tibet a une fourrure foncée avec un collier blanc. L’ours noir d’Asie est quant à lui plus petit et porte une sorte de collier blanc sur son poitrail.

Selon nos résultats, le Yéti est un ours qui vit dans la région actuellement. Cela peut être n’importe lequel“, résume Charlotte Lindqvist, coauteur de cette nouvelle étude sur le sujet, citée par l’AFP et rapporté par 20 Minutes.

Selon elle, les résultats de l’étude montrent que le mythe du yéti “ses racines dans des faits biologiques réels” et donc que le mythe rejoint (une part de) la réalité.