Sur Facebook, vous ne pourrez jamais bloquer Mark Zuckerberg

Sur Facebook, vous ne pourrez jamais bloquer Mark Zuckerberg

photo de profil

Par Thibault Prévost

Publié le

Le fondateur du réseau social s’est octroyé un super pouvoir qu’il est le seul à posséder : personne, absolument personne, ne peut le bloquer.

À voir aussi sur Konbini

Comme beaucoup, beaucoup d’utilisateurs de Facebook, Mark Zuckerberg est… insupportable. Premier VRP de sa monstrueuse création, Zucky poste à tout bout de champ des photos et vidéos de son quotidien, relaie des posts, exprime son opinion sur tout et n’importe quoi et, évidemment, apparaît plus souvent que la moyenne sur les fils d’actualité de ceux qui ont décidé de le suivre. Un journaliste de Gizmodo, finalement excédé par toutes les notifications du Zuck’, a décidé de bloquer le fondateur de Facebook – il faut un certain courage, on doit bien l’admettre –, pour découvrir…. qu’il ne peut pas être bloqué.

Pourtant, dans la réalité parallèle du réseau social, les puissants et les anonymes sont mis à la même enseigne, tous placés sous la menace permanente du blocage, qui permet de ne plus voir les publications de la personne et l’empêche de vous identifier sur ses posts. Vous voulez bloquer Barack Obama ou le pape François ? Pas de problème. Mais n’essayez même pas de bloquer Mark Zuckerberg. On n’ignore pas Dieu quand on traîne au Paradis. Le problème, comme l’explique Gizmodo, c’est que la divinité en question vous inflige des interviews de 16 minutes avec Vin Diesel ou des live de 30 minutes le montrant en train de faire griller des côtelettes dans son jardin avec toute sa famille, et que vous n’avez littéralement aucun moyen d’y échapper.

Alors d’accord, d’un côté il est parfaitement normal et extrêmement cohérent que le fondateur de Facebook – le réseau social qui prône la publicité de la vie personnelle et fait son beurre en vendant vos informations à des tiers – s’affiche de manière aussi triviale pour donner l’exemple et rappeler à quel point c’est cool de mettre toute sa vie en ligne, si banale soit-elle. Mais de l’autre, il y a quand même quelque chose un tantinet despotique et mégalomane à s’offrir un privilège unique lorsque l’on prétend utiliser un réseau social qui compte 1,8 milliard de membres. Un peu d’humilité, Mark.