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J’ai tenté de percer les mystères du skate électrique

J’ai tenté de percer les mystères du skate électrique

Image :

Man on an smartphone controlled electric skateboard in London, England, United Kingdom. (photo by Mike Kemp/In Pictures via Getty Images)

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Par Pierre Schneidermann

Publié le

La communauté

Le test

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Au-delà des performances, le Boosted se distingue pas mal du Meepo. Il y a sa petite taille, qui le rapproche davantage d’un skate normal que d’un longboard ; son kicktail, à l’arrière, qui permet de lever l’avant et donc de monter les trottoirs ou de faire des rotations ; et ses deux moteurs, situés en dehors des roues et couplés à un système de courroies, qui permettent d’accélérer et de freiner plus en douceur.
Pourquoi le Boosted, malgré des performances moins impressionnantes sur le papier, coûte-t-il presque deux fois plus cher que le Meepo ? La réponse est difficile à obtenir directement auprès des constructeurs.
Mais il est clair que la Boosted semble, niveau matériaux, de meilleure qualité et plus facile à rider grâce au système de courroies. La télécommande est également plus pratique et paraît de meilleure facture. Pour un récapitulatif technique approfondi, nos confrères de chez Frandroid ont fait un excellent boulot. Batteries, moteurs, deck : vous comprendrez presque tout.  La communauté sur Reddit se fera également une joie de répondre à vos question pointues.
Bon, il y a aussi l’image. Naviguez un peu sur les deux sites web, celui de Boosted et celui de Meepo, et vous découvrirez deux univers et structures opposés, Boosted étant ultra-bien marketé et rassurant, Meepo bien plus roots et amateur (de fait, c’est le PDG qui semble répondre à TOUS les mails).

Le verdict

J’ai clairement davantage de plaisir à avancer sur la Boosted, mais son autonomie est vraiment trop faible (il faudra dépenser 250 dollars de plus pour obtenir le modèle supérieur, le Boosted Mini X, avec une autonomie de 22 km). Et paradoxalement, malgré sa plus petite taille, le Boosted est plus compliqué à transporter que le Meepo qui dispose d’une petite poignée creusée dans la board.
Quoi qu’il en soit, le skate électrique ne remplacera pas mon vélo. Trop dangereux, pas pratique à transporter quand la situation l’impose. Et je n’ose pas imaginer ce que cela peut donner en hiver. Mais pour des petits trajets de temps en temps, pour le trip, oui. Ça réveille et ça change, ça te donne l’impression un temps d’être un super-héros de la vitesse. Grisant.
Et, à défaut d’un moyen de transport de substitution, j’ai au moins découvert une idole : Fabrice Gropaiz, un Français de 48 ans, qui a entamé un tour du monde en skate électrique pour démontrer la pertinence et la crédibilité de ce moyen de locomotion. Et à l’écouter, cette mission n’est vraiment pas de tout repos.