En images : les graffitis 2.0 et écolos de Philippe Echaroux sur les glaciers alpins

En images : les graffitis 2.0 et écolos de Philippe Echaroux sur les glaciers alpins

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Par Jeanne Pouget

Publié le

Photographe et street artist, Philippe Echaroux revient avec quatre photos de “graffitis” projetées sur des glaciers de la région de Chamonix. Un art 2.0 qui ne laisse pas de traces, mais qui n’est pas sans porter un message fort sur l’environnement en péril.

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Souvenez-vous, Konbini vous parlait il y a quelques mois de Philippe Echaroux et de son projet novateur de projection vidéo dans la forêt amazonienne rendant hommage à la tribu des Suruis. Ce Français de bientôt 34 ans, qui est aussi amateur de sport en pleine nature, revient donc avec une nouvelle série d’œuvres éphémères, projetées sur les hauteurs de la mer de Glace, “Ice Scream”.
Conscient que le street art est déjà un style éculé, il y a ajouté la vidéo (et surtout un message écologique), afin de réaliser des œuvres uniques : “Il y a aussi un challenge à réaliser quelque chose dans un environnement hostile”, affirme-t-il. Cette technique, baptisée “street art 2.0”, consiste à projeter des portraits et des graffitis au cœur de la nature sans l’abîmer, ce qui serait antithétique avec la démarche de l’artiste – un “sacrilège” selon ses propres mots.

Du “street art 2.0”, éphémère et engagé

Après l’Amazonie et la déforestation, Philippe Echaroux s’est tourné cette fois vers les glaciers millénaires victimes du réchauffement climatique, afin de mettre en lumière l’urgence écologique.

“Je veux parler des glaciers en général, donc je ne veux pas nommer celui sur lequel j’ai réalisé les projections. Ils sont tous en train de fondre, à part ceux de l’Himalaya. C’est d’ailleurs pour ça que je me suis intéressé aux glaciers, c’est parce que c’est un problème global”, nous explique Philippe, par ailleurs attristé de constater la présence sur le glacier d’une multitude de déchets, qui ont resurgi avec les fontes des glaces estivales : “Ce n’est pas un lieu vierge comme on pourrait l’imaginer…”