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Dans le désert californien, une maison en osmose avec la nature

Dans le désert californien, une maison en osmose avec la nature

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www.lancegerberstudio.com

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Par Jeanne Pouget

Publié le

En 1986, un couple d’artistes américains, Bev et Jay Doolittle, décide de se faire construire une villa hors du commun incrustée dans les rochers du parc national de Joshua Tree au sud-est de la Californie. Un projet architectural en symbiose avec l’environnement qui l’entoure.

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La maison des Doolittle fait partie des centaines de maisons de luxe de millionnaires qui fleurissent sur le marché immobilier de la vallée de Coachella et son désert environnant. A cela près que la “Maison du Désert” de Joshua Tree est un bijou rare d’architecture organique en plein désert.

Vivre dans une œuvre d’art durable

La propriété de 4 hectares, dont les plans ont commencé à être dessinés en 1988, est le fruit d’un travail collaboratif entre le couple Doolittle et l’architecte américain Kendrick Bangs Kellogg qui avait carte blanche. Connu pour ses travaux d’architecture organique, il est l’une des références mondiales de ce mouvement au croisement avec la philosophie promouvant l’harmonie entre l’habitacle, ses occupants et la nature environnante.

La maison faite de béton, d’acier, de verre et de superpositions en cuivre est construite sur un terrain en pente, nichée à flanc de coteau. Ses fondations sont encastrées dans les roches de granite. La lumière pénètre continuellement l’habitacle grâce à des ouvertures séparant chaque panneau de béton. La décoration d’intérieure a quant à elle confiée au très inspiré designer organique John Vugrin.

La structure principale est achevée en 1993 et les propriétaires n’y emménagent définitivement qu’en 2002 : “On est passé d’une maison tout à fait ordinaire, toute simple, à ce truc designé par Ken, on a fait le grand saut ; et le contraste ne pouvait être plus fantastique”, explique Jay Doolittle au Desert Sun.

La nuit, le couple dort sous un toit qui donne sur un ciel étoilé : “Je n’avais jamais fait attention aux périodes lunaires ni aux étoiles dans le ciel… Quand il y a une pleine lune, c’est comme un flash en plein visage, il n’y a pas de rideau”, poursuit Jay. 

En 2014, soit 12 ans après leur emménagement définitif, le couple en pré-retraite âgé de 66 ans et 71 ans décide de se séparer de la demeure. Prix d’appel : 3 millions de dollars. Pour une vie plus simple disent-ils, et se considérant trop vieux pour vivre dans cette maison pleine d’escaliers et au sol en pierres.

Les nouveaux propriétaires, Matthew Jacobson et Kristopher Dukes (un cadre de Facebook et une designeuse d’intérieur), n’y auraient passé que quelques nuits depuis leur acquisition.