Les coupes menstruelles favoriseraient plus le syndrome du choc toxique que les tampons

Les coupes menstruelles favoriseraient plus le syndrome du choc toxique que les tampons

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Par Mélissa Perraudeau

Publié le

Une étude du Centre national de référence des staphylocoques a démontré que les tampons n’étaient pas en cause dans le syndrome du choc toxique, mais que les coupes menstruelles, en revanche, pouvaient favoriser la croissance de la bactérie à son origine.

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Les chercheurs des Hospices civils de Lyon viennent de répondre à une question qui taraudait beaucoup d’utilisatrices de tampons hygiéniques. Ils ont collecté depuis octobre dernier des tampons usagés pour mieux comprendre le développement du syndrome du choc toxique, et la bactérie à son origine : le staphylocoque doré. C’est finalement plus de 700 tampons et cup utilisés qui ont été analysés, parallèlement à des tests effectués sur des protections neuves parmi les marques les plus vendues. L’étude, repérée par France Info, a néanmoins des conclusions rassurantes puisqu’elle explique :

“Aucune protection testée ne favorise la croissance et la production de la toxine. […] Contrairement au tampon Rely® retiré du marché dans les années 1980, aucun dispositif vaginal ne stimule la production de la toxine TSSTT-1 qui déclenche le choc toxique. “

La cup serait plus favorable au développement du staphylocoque doré